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Automobile

5,23 millions d’euros en 2015, le salaire de Carlos Tavares, PDG de PSA, a doublé : la précarité aussi

En 2015, le PDG du groupe a gagné plus de 5 millions sur l’année, et faisant un petit calcul simple, en divisant par 12, l’on obtient la somme rondelette de 416 000 euros par mois, samedis, dimanches et jours férié compris, de quoi vivre plutôt confortablement… Comme quoi ce n’est pas la crise pour tout le monde ! Par Vincent Duse

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Une hausse de salaire fruit des plans de suppressions d’emplois qui ont touché 17 000 salariés

Les différents plans qui ont mis sur la paille des familles entières d’ouvriers, avec notamment la fermeture du site de PSA Aulnay, qui à court terme a coûté plus cher à fermer qu’à maintenir en activité, mais à long terme moins cher, car les salaires ne sont plus à verser aux salariés. C’est aussi le vidage des sites partout en France, avec des effectifs en baisse et une pression à l’augmentation des cadences, par les suppressions de postes et la nécessité de produire toujours plus véhicules par heure au mépris de la sécurité et de la santé des salariés.

A Renault et PSA, la loi El Khomri existe déjà avec les accords de « compétitivité »

Avec la précarisation des emplois, le niveau des intérimaires atteint des chiffres ahurissants dans les usines automobiles. Pour exemple, sur l’usine de Renault Flin, les précaires sont plus nombreux que les CDI. Le blocage des salaires est instauré pour une période indéfinie, de même que la recherche sans fin de gains de productivité par la suppression de postes ou l’embauche de précaires sans création d’emplois.

416 000 euros mensuel du PDG de PSA : au prix de l’exploitation et du massacre de l’emploi

La politique que mène PSA dans les usines contre les salariés est un crime pour lequel le PDG s’est grassement rétribué. Ces crimes seront généralisés avec la loi Travail que le gouvernement tente d’imposer au forceps, donnant au patronat une arme de destruction massive contre les salariés, les jeunes et l’ensemble de la société. C’est pour cette raison que nous refusons d’être de la chair à patron ou à matraque. Faisons reculer ce gouvernement dans la rue le 31 mars, jusqu’au retrait de la loi Travail, ni amendable, ni négociable !


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