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Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

6 raisons de se mobiliser le 8 mars !

Cette année, entrons en grève et sortons toutes dans la rue pour défendre nos droits et en gagner d’autres, parce que... Léonie Piscator

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1. Parce que dans ce système patriarcal, il est toujours aussi nécessaire de se battre contre les inégalités entre les hommes et les femmes

Les femmes représentent 40 % de l’emploi global dans le monde, mais 50 % de ces travailleuses sont précaires. Si les femmes représentent près de la moitié de la population mondiale, elles incarnent 70 % de la population la plus pauvre. En France, en moyenne, le salaire des hommes est 10 % plus élevé que celui des femmes. Au quotidien les femmes subissent également des violences esthétiques, physiques, psychologiques, qui se traduisent par un contrôle des corps, au travers des multiples publicités machistes par exemple, mais aussi, plus directement, au travers des violences sexistes. Aujourd’hui encore, en moyenne, en France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon.

2. Parce que cette année a été marquée, partout dans le monde, par d’intenses mobilisations de femmes qui défendaient leurs droits fondamentaux

C’est notamment le cas en Pologne, où les femmes se sont dressées contre la remise en cause du droit à l’IVG et dont la lutte a connu un retentissement et un soutien international comme au Kenya ; mais aussi aux États-Unis et ailleurs, contre l’investiture du misogyne Donald Trump où des milliers de femmes sont sorties dans la rue

3. Parce que c’est par la lutte qu’on obtient des victoires !

Chaque avancée pour les droits des femmes est une concession des classes dominantes, arrachée par des mobilisations d’ampleur. Le droit de vote des femmes a par exemple été permis grâce à des luttes radicales et internationales menées sur de nombreuses décennies !

4. Parce que cette année, un appel à la grève mondiale des femmes a été lancé pour le 8 mars

Relayé nationalement par des syndicats tels que la CGT et Solidaires. Il s’agit là du meilleur de la tradition féministe ! On se souviendra notamment des femmes socialistes, révolutionnaires et internationalistes qui, en mars 1915, ont été les premières à condamner la guerre mondiale en cours avec le mot d’ordre « Guerre à la guerre » et décidaient d’instaurer pour la première fois une journée internationale de lutte pour le droit des femmes, à l’origine du 8 mars.

5. Parce qu’il y a 100 ans exactement, la grève des travailleuses du textile en Russie – l’un des secteurs les plus soumis à l’exploitation et aux oppressions – marquait le début de la Révolution

Révolution de février qui allait bouleverser l’Histoire en faisant prendre conscience aux travailleuses et aux travailleurs de leur force et qui a conduit à la chute du tsarisme ! La Russie soviétique fut alors le premier pays dans le monde à légaliser l’avortement et dépénaliser l’homosexualité.

6. Parce qu’en cette période de campagne présidentielle, il est primordial que nos luttes féministes s’invitent à leurs débats

Ce n’est pas à ces candidats, tous plus sexistes les uns que les autres, de décider à notre place. En prenant la rue le 8 mars, imposons dans l’espace ouvert par les élections la question des droits des femmes !

Le 8 mars permet de visibiliser nos luttes et de frapper ensemble en même temps, mais le féminisme, la lutte contre le patriarcat, les inégalités femmes-hommes et les violences sexistes sont évidemment des combats de tous les instants qui ne peuvent se réduire à un jour par an !


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