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Pour préparer la riposte

A Paris, salle comble pour la première rencontre nationale du Front Social

A Paris, ce samedi 10 juin avait lieu la première rencontre nationale du Front Social. Alors que Macron prépare son plan anti-ouvrier, 300 à 400 militants combatifs, associatifs, se sont succédés sur la journée pour commencer à préparer la riposte, à commencer par la manifestation du 19 juin.

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A Paris, non loin de la place de la République, la salle où se tenait la première rencontre nationale du Front social était comble. Un certain nombre de structures syndicales, certaines partie prenante du Front Social, comme la CGT Energie Paris, d’autres venues pour le moment en observateur avec ou sans mandat de leurs adhérents, était présentes dans la salle et sont intervenues lors des débats.

Etaient notamment présents la CGT Finances Publiques du Rhône, la CGT ministère du Travail, la CGT préfecture de police, Solidaires Nord, Fédé SUD PTT, CGT Vinci, CGT INSEE 44, Sud Territoriaux 93 et l’UL Solidaires Saint-Denis, SUD Commerce, CGT UL Laon, Touche pas à ma Zep, CGT Info com, CGT hôtel de prestige. Ce sont près de 70 structures syndicales qui étaient présentes dont 30 étant déjà formellement adhérentes du Front Social. Cette première rencontre nationale a permis notamment de faire un point sur les comités locaux qui se sont constitués et qui se comptent pour l’heure au nombre de 23, composés d’une centaine de structures ainsi que de militants indépendants.

C’est sous le signe de la nécessité du « tous ensemble » que cette première rencontre du Front social s’est ouverte par l’intervention de Mickael Wamen, CGT Goodyear. « On doit créer l’unité nécessaire pour créer le tous ensemble, c’est la seule façon de gagner cette guerre qu’ils nous ont déclaré », affirmait-il. Parmi les interventions les plus remarquables, celle de plusieurs militants combatifs de l’UL de Laon, employés dans l’entreprise de sous-traitance automobile Matt, qui bataillent en ce moment même pour sauvegarder les emplois.

Mickael Wamen a aussi insisté sur la nécessité de s’organiser quant à la répression des militants syndicaux, et « plus de 3000 militants qui sont poursuivi », tout en affirmant la nécessité de lutter contre « une chasse qui a démarré dans certains quartiers ». Une jonction qui est nécessaire, continuait-il. Au cours des débats des interventions ont mis l’accent sur la répression comme celle d’Antonin, étudiant à Nanterre, qui a été arrêté dans le cadre de « l’affaire de voiture de police brûlée », le 18 mai dernier, en pleine mobilisation contre la loi Travail.

Une convergence des plus nécessaires qui a été notamment appuyée par une intervention d’un étudiant du NPA jeunes, qui a affirmé la nécessité de la convergence entre la jeunesse et le mouvement ouvrier, en s’appuyant notamment sur le rôle particulier de la jeunesse, dans le mouvement contre la loi Travail. Sous la pression des pétitions et du mouvement naissant dans la jeunesse, les directions syndicales avaient été obligées de changer de calendrier et d’appeler au 9 mars.

D’autres collectifs étaient présents comme le comité de luttes de Lyon intervenu dans la grève des Oui Bus, la Maison de la Grève de Rennes, des zadistes de NDDL qui expriment la nécessité de travailler conjointement avec les structures syndicales, ou encore un zadiste de Bure.

Les différents débats ont ouvert nombre de discussions qui n’ont pas pu être poussées jusqu’au bout, notamment par manque de temps, comme sur les modalités d’organisation et structuration, les mandatements, pour les AG, le fonctionnement de l’équipe d’animation, la féminisation. C’est encore la place des organisations politiques qui a été questionnée. La question du rapport aux directions syndicales a aussi été abordée, d’autant que l’attentisme, notamment de la CGT, mentionné à plusieurs reprises.

En ce qui concerne les perspectives pour préparer la riposte, il a été avancé la nécessité de construire des comités locaux du Front Social pour étendre le mouvement à l’échelle nationale, de militer pour un appel à la grève le 27 juin et la préparation d’autres dates de mobilisation comme les 4 et 5 juillet, dates de discussion sur les ordonnances, ou encore des initiatives pour maintenir les équipes militantes mobilisées comme des bals du 14 juillet. C’est encore la date du 20 septembre qui a été évoquée pour construire une date contre la validation des ordonnances. Pour préparer la riposte, de nombreux intervenants ont insisté sur la nécessité de réussir la manifestation du 19 juin, une date des plus importantes pour construire le rapport de force.

Pour plus d’information concernant les rassemblements du 19 juin, consulter l’évènement Facebook.

LISTE DES RASSEMBLEMENTS :
• Paris : 18h devant l’Assemblée nationale
• Bordeaux : 18h place de la Victoire
• St Nazaire : 18h30 place de l’Amérique latine
• Lille : 18h place de la République
• Grenoble : 18h - lieu à venir
• Marseille : 18h aux Mobiles sur La Canebière
• Lisieux : 18h place Mitterrand
• Avignon : 18h Cours Jean Jaurès
• Nancy : 18h - lieu à venir
• Perpignan : 18h Place de la Victoire
• Lyon : 18h Hôtel de Ville vers place Carnot
• Rouen : 18h au théâtre des Arts
• Strasbourg : 18h Place Kléber
• Le Mans : 18h Place de la République
• Gap : 19h Place Saint-Arnoux
• Rennes : 17h Place de la République


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