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Un programme pour les élections ou pour la révolution ? Les deux !

Anasse Kazib 2022 : découvrez le programme de la campagne !

En général, un programme électoral c’est une sorte de liste de promesses, imprimées sur papier glacé, avec la bobine du candidat ou de la candidate et marqué « votez pour moi, je m’occupe du reste ! » Dans le cas du programme « Anasse Kazib 2022 », on n’est pas dans le même registre. A vous de comparer !

Comité de Rédaction

19 novembre 2021

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Comme on le sait, les promesses, qu’elles soient électorales ou non, n’engagent que celles et ceux qui y croient. Sarkozy avait promis de récompenser la France qui se lève tôt. Au final il a fait des cadeaux aux patrons. Hollande disait que la finance, c’était son ennemie. On a compris rapidement que c’était sa meilleure copine. Macron nous a dit qu’il incarnait le nouveau monde, qu’il n’était ni de droite, ni de gauche, juste « en même temps ». Au final, on a eu les vieilles matraques, les contre-réformes de toujours et une politique bien à droite. Tout en même temps. Là-dessus, pas de mensonge.

Fausses promesses et vraie démagogie

Pour les présidentielles de 2022, on veut nous proposer le même scénario, à quelques différences près. Tout d’abord, il y a un grand coup de barre à droite, généralisé. Et ce n’est pas juste Les Républicains ou Macron qui piochent dans le programme de l’extrême droite, Le Pen et Zemmour en tête. Même « à gauche », on rivalise d’inventivité pour nous faire croire qu’il faut « produire chez nous » en se gardant « des autres », s’en prendre aux étrangers, et demander plus de policiers.

Toutes et tous ces candidats, des écolos jusqu’au PS en passant par Mélenchon et le PCF, ont été ensemble au pouvoir, sous Mitterrand, sous Jospin, sous Hollande. Et quand ce n’est pas eux directement, c’est leur parti. Eux aussi, en politique depuis des années, voire des décennies, ont un « programme ». Mais loin d’être le programme de l’ensemble du monde du travail et de la jeunesse pour en finir avec ce système qui condamne et l’humanité et la planète, il ne cherche qu’à l’aménager, à l’humaniser ou à le rendre un peu moins pénible. « Chez nous », cela va de soi.

Un programme pour toutes et tous, à reprendre dans les luttes

Du côté de la gauche révolutionnaire, le programme, ce n’est pas une liste de promesses ni une liste des courses. Pas plus qu’on ne pense que c’est en se présentant aux élections que l’on va réussir à imposer une vraie politique en faveur du monde du travail, des classes populaires et de la jeunesse. Le programme que l’on propose, c’est avant tout une série d’objectifs transitoires qui devraient être les nôtres et repris par toutes et tous, dès lors qu’on le peut, dans nos entreprises, dans nos quartiers, sur nos lieux d’études, à la fois pour faire avancer nos revendications et pour imposer un nouveau rapport de force.

Un programme qui apporte des réponses face à la crise économique et sociale, à la catastrophe écologique mais également contre le racisme et les violences policières, les violences sexistes et sexuelles ou encore pour la jeunesse et les droits des personnes LGBT. Parmi les mesures avancées, le SMIC à 1800€ net, l’augmentation de 300€ de tous les salaires, l’expropriation des secteurs stratégiques de l’économie au service des besoins de la société et d’une réelle transition écologique, l’abrogation du pass sanitaire et des lois séparatisme et sécurité globale, ou encore la régularisation de tous les sans-papiers.

Prendre nos affaires en main pour en finir avec ce système, le dire dans les élections et au-delà

Ce que veulent les politiciens et les politiciennes de tous bords, c’est de nous faire croire qu’il suffirait de glisser un bulletin dans l’urne et élire « le bon » candidat pour que l’on s’occupe de nous. Pour les révolutionnaires, les élections doivent servir tout autant à dénoncer ce cirque électoral et politicien, comme ont pu le faire les Gilets jaunes, que comme tribune, pour notre camp social, afin de dénoncer, d’agiter et d’appeler à ce que chacune et chacun prenne ses affaires en mains.

Car c’est ce dont a peur le patronat, la bourgeoisie, les familles du CAC 40 et les politiciens à leur service, de droite comme de gauche d’ailleurs, c’est que, toutes et tous ensemble, comme on peut le faire dans une grève, un mouvement, entre voisins ou sur un rond-point, on prenne nos affaires en mains, on dénonce leurs copinages et on s’organise.

C’est tout le sens de la candidature d’Anasse Kazib pour 2022. Pour dire qu’il n’y a aucune fatalité à subir le rouleau-compresseur des contre-réformes, de la casse sociale et des violences policières et racistes. Qu’à l’inverse, il est possible de s’organiser, toutes et tous ensembles, pour imposer, à travers nos revendications, un autre modèle de société, infiniment plus démocratique et plus juste, pour en finir avec la fiction républicaine avec laquelle on nous rabat les oreilles : la liberté de se faire exploiter, quand on a la chance d’avoir du travail, l’égalité devant la matraque, quand on manifeste, et l’absence de fraternité, car ça n’a jamais été qu’un mensonge.

Contre cette démocratie au service des riches, contre ce système qui ne sert qu’à remplir les poches du patronat, contre une république, cinquième ou sixième, qui permet aux politiciens d’avoir un boulot à plein temps, nous posons, clairement, un programme pour les élections et pour la révolution. Car c’est bien l’objectif que nous nous donnons et l’invitation que nous lançons à toutes celles et ceux qui veulent rejoindre la campagne « Anasse Kazib 2022 », pour tout changer et renverser ce système.

[Télécharger le programme sur https://www.anassekazib.fr/


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