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Les manifestants soutiennent les postiers

Bordeaux. Plus de 7 000 personnes dans les rues contre les attaques du gouvernement

À l'appel de la CGT, de la FSU, de FO et Solidaires une manifestation s'est organisée ce mardi 9 octobre dans les rues de Bordeaux pour s'opposer à la casse du service publique face aux attaques de Macron.

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Ce sont plus de 7 000 personnes, du secteur public notamment, qui ont manifesté dans les rues de Bordeaux entre Place de la république et la préfecture en passant par le grand théâtre.

Plusieurs sections d’organisations étaient au rendez-vous comme la CGT, la FSU, la CNT, la FSU et SUD-Solidaires, ainsi que des organisations politiques comme la FI, le PCF et le NPA.

C’est face aux attaques du gouvernement que cette mobilisation a été appelée, notamment contre la suppression annoncée de 120 000 emplois dans la fonction publique impliquant une précarisation dans les conditions de travail de ces fonctionnaires.

En fin de manifestation un groupe de manifestants s’est détaché du cortège pour rejoindre le palais de justice afin de soutenir les postiers dans leur passage devant les Prud’Hommes. En effet, les postiers ont entamé une procédure juridique contre La Poste pour sanctions injustifiées. Ce sont trois postiers qui ont d’abord été sanctionnés par un licenciement pour avoir bu de l’alcool sur leur lieu de travail, puis La Poste a reculé en sanctionnant de deux mois de mise à pied sans salaire. Un autre travailleur a reçu un avertissement pour avoir effectué une prise de parole sur son lieu de travail en appel à la grève.

Cette attaque en justice démontre que la Poste qui n’a aucune preuve que les travailleurs aient bu de l’alcool, et que ces sanctions sont d’autant plus infondées. D’autre part la prise de parole au sein d’une usine, notamment en période de grève, n’est en aucun cas sanctionnable et ne revêt aucun aspect d’illégalité. Ce n’est pas la première tentative de la part de la direction de la Poste pour réprimer ses employés, d’autant plus quand ceux-là sont syndiqués : le combat des postiers du 92 contre le licenciement de Gaël Quirante en est l’exemple.

Ce rassemblement en soutien aux postiers a été dynamique, on entendait avec force le slogan : « On est la, on est la, même si vous ne voulez pas nous on est la. Pour soutenir les PTT et défendre les salariés, même si vous ne voulez pas nous on est la ».

Si cette manifestation est assez réussie, elle pose néanmoins la nécessité d’aller plus loin dans la réponse de notre camp social face à un Macron qui même s’il est affaibli n’en a pas fini avec son ensemble de contre-réformes néo-libérales !


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