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Tu l'as mauvaise Minovez...

Les bureaux de la présidence de Toulouse le Mirail occupés par les étudiants !

Après la manifestation de cet après-midi à Toulouse, qui a regroupé presque un millier de lycéens et étudiants, une action était prévue à l'Université de Toulouse le Mirail : un rassemblement devant les bureaux de la présidence. Mais c'est désormais à une occupation d'une centaine d'étudiants que Jean-Michel Minovez - l'actuel président de la fac - doit faire face. Correspondants

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« Tu l’as mauvaise Minovez » fut l’un des slogans emblématiques du mouvement social sur le campus du Mirail l’an dernier, suite à la mort de Rémi Fraisse. Il est aujourd’hui remis au goût du jour, et l’actuel président de l’université - qui quittera ses fonctions au début du mois de mai - doit voir d’un mauvais œil l’occupation, en ce moment même, des locaux de la présidence par une centaine d’étudiants.

Il faut dire qu’en fin de semaine dernière, les rapports entre la direction de la fac et les étudiants mobilisés contre le projet de loi travail se sont tendus. A coups de communiqués, la position de Minovez est passé de la mise en place de la banalisation - officiellement afin de permettre d’ouvrir un temps de débat entre étudiants mais qui visait avant tout à vider la fac et isoler l’avant garde mobilisée - à la menace de poursuites devant les tribunaux. Ce durcissement de ton couplé au déploiement d’un nombre important de vigiles et maîtres-chiens sur le campus a ravivé les antagonismes de l’année passée, avec pour point d’orgue l’expulsion de l’occupation du bâtiment 18, véritable quartier général de la lutte, qui est, encore aujourd’hui, totalement interdit au public.

Un rassemblement qui tourne à l’occupation : les étudiants contre-attaquent !

Après la manifestation de ce jeudi 14 avril, les étudiants mobilisés avaient prévus un rassemblement pour porter des revendications en vue des partiels qui auront lieu à la rentrée : A savoir une note plancher et améliorable de 10 pour tout les étudiants, les sujets de partiels dévoilés à l’avance, la non comptabilisation des absences depuis le 9 mars et des partiels ne portant que sur les cours ayant eu lieux avant le 9 mars.

C’est donc une centaine d’étudiants qui ont convergé vers le château de la présidence du Mirail. Un rapport de force favorable a permis que le rassemblement se transforme en occupation. A deux jours des vacances universitaires, après une semaine où la politique de la présidence se résume à une escalade dans la répression du mouvement, le message des étudiants est on ne peut plus clair : Le Mirail est toujours en lutte et le restera jusqu’au retrait total de la loi travail. Un véritable pied de nez à Minovez, qui doit vraiment l’avoir mauvaise...


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