Herbicide le plus utilisé dans le monde, le glyphosate, revient aujourd’hui sur le devant de la scène puisque son autorisation en Europe est remise en question. Ce produit commercialisé sous la marque Roundup par la multinationale Monsanto, est tous les ans répandu dans le monde à hauteur de 700 000 tonnes selon Greenpeace. Catégorisé comme herbicide total et systémique, il élimine tout type de plantes et a la capacité de se propager rapidement tel un poison dans tous les végétaux.

Son utilisation domestique étant déjà dangereuse, elle l’est d’autant plus lorsque le produit est utilisé intensivement dans les grandes exploitations agricoles. Dans plusieurs pays, des témoignages d’agriculteurs victimes de cancers attestent des conséquences dramatiques sur la santé du glyphosate. Au-delà de ces témoignages, plusieurs organismes alertent sur les effets « probablement cancérigènes » du Roundup, comme le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). D’autres études montrent par ailleurs, que le glyphosate agirait comme un perturbateur endocrinien. Enfin, l’impact sur l’environnement est également considérable puisqu’on observe une infiltration de toxines dans les nappes phréatiques notamment.

Encore une fois, l’entreprise Monsanto est mise en cause en raison des produits dévastateurs qu’elle commercialise. Dioxines, PCB, agent orange, aspartame, OGM, hormones de croissance bovines, autant de scandales sanitaires qui sont attachés à l’histoire de la marque et qui l’ont conduite à être condamnée à de nombreuses reprises. En bref, une entreprise symbole de la recherche maximale de profits au détriment de la santé et de la préservation de l’environnement.