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Un nouveau membre du gouvernement visé par des accusations de viol. Selon les informations de Marianne confirmées par la suite par l’AFP, deux plaintes pour viol ont été déposées envers la secrétaire d’Etat chargée du développement de la Francophonie et des Partenariats internationaux Chrysoula Zacharopoulou.
Les deux plaintes de même nature dénoncent des viols gynécologiques, à savoir la pratique de pénétration sans consentement lors d’un examen médical. Si nous disposons de peu d’information pour l’instant, la première plainte a été déposée le 25 mai, cinq jours après sa nomination au gouvernement, et a été suffisante pour l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris deux jours après. La seconde plainte a été déposée le 16 juin dernier et porterait sur des faits datant de 2016. Cette dernière fait aussi l’objet d’une enquête afin de « déterminer si les faits sont susceptibles de tomber sous le coup d’une qualification pénale ».
Eurodéputé LREM en 2019 jusqu’à sa nomination en tant que secrétaire d’Etat, cette spécialiste de l’endométriose fonde en 2016 avec Julie Gayet l’association « Info-endométriose » pour laquelle elle sera nommée chevalière de l’ordre national du mérité en 2017. Chargée de mission sur ce sujet par l’ancien gouvernement, elle est aussi co-présidente du conseil des actionnaires de Covax. Surtout, selon France Info, Chrysoula Zacharopoulou exerçait depuis son arrivé en France en 2007 en tant que médecin à l’hôpital Tenon à Paris, sous la direction d’Emile Daraï accusé par 25 patientes de viols et violences gynécologiques.
Ainsi, c’est une nouvelle accusation de viol dans l’entourage de Macron après les affaires autour de Gérald Darmanin et Damien Abad. Si Matignon ne s’est toujours pas exprimé concernant l’ouverte de l’enquête ouverte sur sa secrétaire d’Etat, cela remet potentiellement sur le devant l’attitude complaisante de la LREM face aux violences sexuelles en son sein où l’impunité règne. Une affaire qui a de quoi encore plus fragiliser la Macronie déjà affaiblie.
