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Après 7 semaines de lutte

Grève des postiers de Castanet-Tolosan : Mépris total de la part de la direction

Depuis 7 semaines, les postiers de Castanet-Tolosan, à côté de Toulouse, sont en grève contre un plan de réorganisation. Jeudi 23 mai avaient lieu des négociations. La direction a décidé de jouer la carte du mépris, en renvoyant les grévistes au projet d'origine. Ce vendredi, une action commune est organisée avec les postiers de Lourdes, eux aussi en grève illimitée, devant la direction de la Poste aux Minimes à Toulouse.

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Alors que les postiers de Castanet-Tolosan sont en grève depuis 7 semaines contre un plan de réorganisation ne proposant qu’une dégradation des conditions de travail et de la qualité de service, une entrevue avec la direction était prévue, ce jeudi 23 mai, dans les locaux de plate-forme courrier de Labège. C’est ainsi que les grévistes ont organisé leur piquet de grève devant ces locaux, afin de montrer à la direction leur détermination.

Dés 8 heures du matin sonna le coup d’envoi de négociations marathon. Pour les grévistes, la question de la mise en place « d’îlots » - c’est à dire, une décentralisation des services de triages du courriers – était une ligne rouge. Son instauration, un impératif pour la direction. Durant la matinée, si cette question est restée un point non négociable pour la direction, un ensemble de points essentiels semblaient être négociables, bien que les propositions soient insuffisantes pour préserver un service postal de qualité et pour préserver des conditions de travail digne. Avant la pause de midi, une série de questions et de points ont donc été posés par les grévistes.

A la reprise des négociations de l’après midi, changement radical de situation. Alors que les grévistes relancent la discussion en demandant des réponses à leurs questions, la direction demande d’emblée une interruption de séance. Après une longue attente, la proposition faite aux grévistes est aussi insultante que méprisante : la direction ne propose ni plus ni moins que le projet d’origine. L’objectif est alors très clair : il s’agit d’écraser purement et simplement les postières et postiers de Castanet-Tolosan, et infliger une défaite sur toute la ligne, et ce alors que d’autres conflits pointent le bout de leur nez dans la région, comme à Lourdes par exemple où, pour des raisons similaires, 150 postiers se sont également lancés dans une grève illimitée.

Solidarité avec les postières et postiers de Castanet-Tolosan ! Signez la pétition et soutenez la caisse de grève !

En choisissant la stratégie du mépris et de l’écrasement, la direction n’a fait, en définitive, que renforcer la détermination des grévistes. C’est ainsi que la décision de poursuivre le mouvement a été prise par les grévistes. Au-delà des revendications légitimes qui ont déclenché la lutte, c’est aussi aujourd’hui une bataille pour la dignité qui est au cœur du conflit.

Face à un tel mépris et une telle volonté d’écraser les grévistes, la solidarité est notre meilleure arme. C’est pourquoi nous vous encourageons à signer la pétition de soutien et de participer à la caisse de grève en ligne, car c’est aussi par le biais d’une asphyxie financière que la direction entend tuer la mobilisation.

Ce vendredi 24 mai, les postiers de Castanet-Tolosan convergeront avec leurs collègues en lutte de Lourdes, devant la direction de la Poste aux Minimes à Toulouse. Rendez-vous est donc pris à 10h, pour apporter tout notre soutien aux grévistes !


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