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Guerre commerciale

Iran : les États-Unis refusent de lever les sanctions

En mai dernier, Trump rompait l'accord dur le nucléaire conclu en 2015 en partenariat avec ses alliés européens. Il ouvrait alors un tournant offensif dans sa politique au Moyen-Orient explicitement dirigé contre la puissance chiite dont Washington veut à tout prix qu'elle ne devienne pas une puissance régionale. Le procès intenté par la république islamique à la cour internationale de La Haye ne semble pas être en mesure de changer la situation.

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La rupture de l’accord sur le nucléaire avait pris de cours aussi les puissances européennes qui en étaient à l’initiative que l’Iran, renforçant par là même le risque de guerre ouverte. Dans un premier temps, c’est à une guerre commerciale que Trump semble vouloir se livrer avec le régime des mollahs puisqu’il a immédiatement mis en oeuvre des sanctions économiques qui ont fait chuté les investissements dans le pays ainsi que sa monnaie. Plusieurs entreprises européennes, telle PSA ou bien encore Total, avaient ainsi du de retirer sous peine de sanctions de la part des États-Unis.

Cette situation très difficile pour Téhéran, qui s’est notamment traduit par un recrudescence des mouvement de contestation du régime, a pousse la république islamique à intenter un procès auprès de la Cours Internationale de Justice à La Haye en juillet dernier afin de "faire rendre des comptes aux Etats-Unis pour leur réimposition illégale de sanctions unilatérales".

Le procès, qui s’est ouvert lundi dernier, ne semble pas ébranler d’un pouce la politique américaine. Les sanctions commerciales imposées sur les transactions financières, les importations de matières premières, l’automobile et l’aviation ne semblent pas prête d’être levées au vu des déclarations de Jennifer Newstead, la représentante de Washington lors de ce procès, puisque selon elle "L’Iran n’a pas établi l’existence d’une base garantissant la compétence de la Cour ".

C’est là une manière sans appel de balayer d’un revers de main toutes les critiques contre la guerre commerciale à laquelle se livre Trump avec l’Iran mais aussi envers la Chine et ses alliés européens. L’Iran a beau plaider la rupture de l’accord du traité d’amitié signé en 1955, Whasington contre-attaque en arguant de la "sécurité nationale" que le nucléaire iranienne mettrait en péril. En effet, le changement de cap brusque de Trump sur ce volet correspond à une reprise de pouvoir et d’hégémonie de la part de l’Iran suite au sauvetage de la Syrie par la Russie et les milices chiites.

L’intransigeance américaine envers l’Iran traduit la radicalisation de sa politique extérieure et commerciale marquée par une période de tension accrue entre les grandes puissances telles la Russie ou la Chine.


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