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83 plaintes concernant le LBD 40

L’IGPN saisie de 174 enquêtes pour violences policières

Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, l’IGPN, la police des polices, a été saisie par la justice pour 174 enquêtes concernant des faits de violences policières au cours des diverses manifestations. 83 d’entre elles dénoncent notamment l’utilisation du LBD 40.

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Crédit photo : Ulrich Lebeuf / Myop pour « Libération »

Dans un contexte où le Défenseur des droits, Conseil de l’Europe, et l’ONU ont critiqué la France au sujet des violences policières et de la répression judiciaire qui s’abat contre les manifestants depuis le 17 novembre, Christophe Castaner a déclaré mercredi soir sur BFMV que 174 plaintes avaient été déposées à l’IGPN pour dénoncer les violences policières.

Un des aspects qui revient dans 83 des plaintes, c’est l’utilisation par la police du LBD 40, et les conséquences désastreuses de cette arme, classée à la catégorie des « armes à feu et matériels de guerre ». En effet, alors que Macron répondait à une jeune agricultrice il y a quelques jours qu’il n’aimait pas le terme de répression « car il ne représente pas la réalité », c’est bel et bien des centaines de manifestants qui ont été blessé, certains ont perdu un œil, une main, ou un pied pour s’être soulevé contre la vie de misère qu’on leur propose, et dont la vie est changée à jamais.

Le nombre de plaintes déposées à l’IGPN est en réalité très faible en comparaison avec l’ampleur qu’a pris la répression policière depuis mi-novembre : à titre d’exemple, fin janvier près de 9920 tirs de LBD 40 avaient été tirés au cours des manifestations des Gilets Jaunes. Ce très faible de taux de plainte s’explique sans aucun doute par le sentiment, justifié, que rien n’y changera de déposer une plainte auprès de la police des polices, qui défendra en dernière instance toujours ses collègues et l’appareil répressif d’Etat. La nouvelle expertise concernant les causes de la mort d’Adama Traoré, alors que les policiers responsables de sa mort sont toujours en liberté, montre bien que la police et la justice ne seront jamais de notre côté, et qu’il ne faut rien attendre de ces institutions qui ne répondent en aucun cas à la soi-disant « neutralité » prônée.


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