Crédits photos : Taha Bouhafs

Pendant que nos amis dissert à l’Odéon dans la grande salle sur mai 68, nous décidons de nous joindre joyeusement à la fête.

Antoine de Baecque et sa bande voulaient commémorer l’occupation du théâtre de l’Odéon qui fut, selon leurs dires « la principale tribune du “tout est possible” ».
On pouvait, de leur fenêtre, les entendre parler d’« une communauté de jeunes gens [qui] tenta d’inventer une utopie et de la vivre ». C’était tout à fait notre objectif en venant à 200 jeunes utopistes. Mais pendant que les anciens soixante-huitards étaient confortablement assis dans leur fauteuil, nous, deux mille dix-huitards, battions le pavé et tentions de nous introduire dans le théâtre.

Mais quelle ne fut pas notre surprise quand la porte nous fut fermée au nez. Ils ne voulaient pas qu’on recommence.

Pour planter le décor, la direction de l’Odéon a décidé de faire une répétition générale en nous envoyant les dits « gardiens de la paix ». Les vilains chiens chiens à son Macron ont joué leur rôle à la perfection : matraques, strangulations, gazeuses, gaz poivré, ...

Résultat de cette fameuse pièce de théâtre de boulevard jouée et rejouée : 4 interpellations dont 2 garde à vues.
On oublie pas, on pardonne pas, on reviendra.

Vidéos de l’interpellation :

Vidéos ‪ : "Des étudiants avec des billets empêchés d’entrer, se mettent à scander « mais il est où, l’esprit de mai » #Odeon #Mai68"‬

Lien de l’événement de la soirée « L’Esprit de mai » au théâtre de l’Odéon.