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Appel de la coordination étudiante d'Île-de-France

Malgré la répression, les étudiants franciliens "mobilisé.e.s jusqu’au bout pour le retrait !"

Dans la foulée de la manifestation parisienne contre la Loi Travail s'est réunie la première Coordination Régionale Etudiante d'Île-de-France. Initialement prévue à Tolbiac (Paris 1), la réunion a du se tenir à l'Ecole Normale Supérieure à cause de la fermeture administrative et de la répression déclenchée par la présidence de l'Université et par la police contre les étudiants mobilisés. Nous reproduisons ci-dessous l'appel issu de cette réunion regroupant des représentants de 21 centres universitaires franciliennes.

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Nous, étudiantes et étudiants, de vingt-et-une assemblées générales d’établissements d’enseignement supérieurs d’île de France, réuni.e.s en coordination régionale le 17 mars 2016, prenons acte de la nouvelle étape franchie dans la mobilisation pour le retrait de la loi travail sans négociation ni amendement. Malgré les « reculs » cosmétiques annoncés cette semaine par le gouvernement, cette loi demeure en effet celle de l’arbitraire patronal, de la précarité pour tou.te.s et de la dégradation des conditions de travail.

Nous étions 150 000 dans les rues en cette deuxième journée nationale de mobilisation, soit encore plus d’étudiant.e.s et de lycéen.ne.s que le 9 mars dernier. Dès le début, le mouvement a réuni travailleur.se.s et étudiant.e.s, il doit continuer sur cette lancée.

Cela malgré une forte répression : universités fermées contre l’autoorganisation
démocratique des étudiant.e.s en assemblée générale, répression en manifestation, arrestations, et interventions policières à Place d’Italie et particulièrement violentes à Paris 1 Tolbiac.

Nous dénonçons fermement cette répression et soutenons nos camarades réprimé.e.s. Nous exigeons leur libération immédiate et sans poursuites. Nous exigeons la levée immédiate de l’état d’urgence qui incite et favorise la répression policière actuelle. Nous affirmons que le gouvernement et ses dispositifs policiers ne nous ont pas intimidé, bien au contraire.

Nous appelons à construire de plus bel le mouvement : à préparer une journée d’action pour le 22 mars, à se réunir en manifestation le 24 mars et à construire la grève sur nos universités en vu de l’appel intersectoriel à la grève générale le 31 mars et après.

Pour cela, nous prônons l’auto-organisation du mouvement et la souveraineté de cette coordination Île-de-France réunissant des élu.e.s mandaté.e.s par leurs assemblées générales locales. Nous appelons à participer à la coordination nationale des établissements d’enseignement supérieurs mobilisés du 19 mars à Paris 8.

Nous appelons à la convergence des différents secteurs mobilisés : étudiant.e.s, lycéen.ne.s, travailleurs.ses, chômeur.se.s, précaires.

Mobilisé.e.s jusqu’au bout pour le retrait !

La coordination régionale d’île de France


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