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Pandémie du coronavirus : crise sanitaire, « état d’alerte » et protestation des travailleurs

Ces derniers jours, face à la crise du coronavirus, plusieurs gouvernements ont décidé de prendre des mesures drastiques. Après une première crise en Chine, le second acte d’ampleur global trouve son épicentre en Europe. L’Italie, l’Etat espagnol et la France doivent aujourd’hui faire face à des turbulences socio-sanitaires et économiques précipitées par cette crise.

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Article initialement paru en castillan sur La Izquierda Diario.es le 15 mars.

Pendant que les médias s’affairent à la production de campagnes qui sèment la panique dans de large secteurs de la population, générant des phénomènes insolites de pénurie dans les supermarchés, sans qu’il n’y ait aucune raison de s’inquiéter sur l’absence d’approvisionnement. - ce fut le cas en Italie, France ou encore dans l’Etat espagnol - les gouvernements ont pris des mesures extraordinaires mais souvent contradictoires et surtout ont fait preuve d’un grand manque de transparence dans la gestion de la crise.

Ainsi, les questionnements se multiplient au sein de la population : combien de personnes réellement infectées ? Quel est le taux de mortalité ? Difficile de le savoir puisqu’en Italie et dans l’État espagnol par exemple, les tests ne sont plus réalisés que sur des patients présentant des symptômes graves. Des centaines de milliers de personnes qui tentent de joindre les serveurs téléphoniques d’urgence n’ont pu y avoir accès et pour ceux à qui on a répondu, ils ont reçu dans la majorité des cas pour seule recommandation de rester chez eux.

De concert, les autorités de l’Union européenne prévoient en 2020 une entrée en récession de l’Europe. Ce qui n’était qu’un fantôme qui hantait les économies jusqu’alors se matérialise et aura des conséquences sur la vie de milliers de personnes.

En guise de réponse économique à la pandémie, la Commission européenne a annoncé un investissement de 37 milliards d’euros dans la santé, sur la question de l’emploi et pour les petites et moyennes entreprises. Dans le même temps, le fond européen d’investissement fournira des crédits d’une valeur de 8 milliards d’euros à destination des petites et moyennes entreprises. Voici les mesures avec lesquelles l’Union européenne cherche à faire face à la crise. Or, au vu de sa dimension, elles semblent loin d’être suffisantes et il y a fort à parier que la crise retombera sur les travailleurs et travailleuses eux-mêmes.

En Italie, selon les données actualisées par le ministère de la santé au 14 mars à 18h15, les personnes infectées par le virus étaient au nombre de 21 157. Sur celles testées positives, 8372 sont en phase de récupération avec la présence de symptômes, 1518 sont en soins intensifs, 7860 confinées à leur domicile, 1966 sont guéries et 1441 sont décédées.

Le gouvernement de coalition réunissant le parti démocrate et le Mouvement 5 étoiles a déclaré, lundi 9 mars, une quarantaine sur l’ensemble du territoire, affectant 60 millions de personnes qui voient leurs déplacements réduits, à moins d’en avoir des motifs légitimes. La semaine dernière, l’Arme des carabiniers (nom de la force militaire chargée des missions de police et maintien de l’ordre en Italie), était déployée dans les rues et contrôlait aléatoirement piétons et conducteurs de véhicules. De plus, on assiste à la fermeture de l’ensemble des commerces, une mesure qui ne s’était plus vue depuis l’après-guerre. Les mouvements intra- et internationaux étaient déjà limités depuis la semaine passé, toute personne devant solliciter une autorisation pour voyager par bus, train ou avion.

A quelques jours près, l’État espagnol suivait la même démarche. Le président du gouvernement de coalition PSOE-Podemos, Pedro Sánchez, a décrété l’état d’alerte établissant la fermeture des commerces autres que ceux de première nécessité et la limitation des mouvements internes par le confinement à domicile de la population. Sánchez a déclaré qu’il fallait s’attendre à des semaines encore plus difficiles et que le nombre de contaminés pourrait dépasser en quelques jours les 10 000 cas. En ce moment même, le ministère de la santé a reporté 5753 cas.

En France, Macron aussi a annoncé une série de mesures coup de poing tout en se posant en sauveur de la Nation face à la pandémie. Cependant dans une période de grande protestation des travailleurs et d’une conflictualité sociale continue - depuis le surgissement des gilets jaunes à la grève massive des travailleurs des transports contre la réforme des retraites, avec l’appui de divers secteurs et de la jeunesse - l’annonce du premier ministre Edouard Phillipe d’interdire tout rassemblement de plus de 100 personne couplée à une navigation à vue du gouvernement qui enchaîne les consignes et contre-consignes suivant le ministre qui prend la parole n’a pu que créer de la méfiance vis-à-vis du gouvernement et y compris donner du grain à moudre à des dérives complotistes.

Malgré les divergences entre les principaux acteurs politiques de la bourgeoisie française - mises en lumière par le débat autour de la tenue des élections municipales qui devaient s’organiser les dimanches 15 et 29 mars, dont le premier tout s’est tenu - la tentative d’instrumentaliser la crises du coronavirus pour restaurer par le haut « l’unité nationale » est claire, renforcer la figure jupitérienne de Macron garant de « l’unité nationale », ainsi que relégitimer le pouvoir de l’État et de ses forces répressives.

Mais le manque de cohérence entre les différences mesures « d’urgence » prises ne passe pas inaperçu dans le cas italien. Pendant que la police patrouille dans les rues, imposant une mobilité réduite, des millions de travailleurs continuent de devoir prendre les transports pour aller travailler dans les grandes entreprises et industries, dans la mesure où les patrons ne veulent pas perdre un jour de production, dynamique perpétuant la contamination exponentielle. L’État garantit ainsi que les gains des capitalistes ne soient pas ralentis au prix de la santé de millions de personnes.

État, service public en crise et tendances autoritaires

Dans un article publié dans la revue CTXT, Joan Benach, pointait du doigt les agissements contradictoires des États dans la gestion de la crise :

« La crise du COVID-19 soulève deux autres questions importantes. D’un côté, le rôle essentiel des gouvernements, des services et de la recherche publique pour contrôler de manière coordonnée l’épidémie et de l’autre une probable « épidémie autoritaire » visible en Chine avec des mesures de surveillance et de contrôle drastiques pour détecter les cas d’infections non révélés et l’application de mesures extrêmes et peu transparentes, quand elles ne sont pas directement répressives. Le manque de clarté dans l’information diffusée se reflète aussi dans les pratiques aveugles de certains médias promouvant l’immédiateté de l’information, soumis au pouvoir de grandes entreprises, et recherchant l’audience à grand renfort de stimulation émotionnelle et divertissement ; ne leur permettant pas la transmission d’un diagnostic critique et systémique des faits commentés. »

En effet, la crise socio-sanitaire générée par le coronavirus, qui a mené à l’effondrement du système sanitaire en Italie et menace d’autres pays du sud de l’Europe aujourd’hui, met en exergue les conséquences dévastatrices des politiques néolibérales imposées depuis des décennies maintenant : coupes budgétaires dans le secteur de la santé ou l’éducation qui se sont accélérées depuis la crise économique capitaliste de 2008. Des politiques qui dans le cas de la santé ont profité au secteur privé de la santé, aux grands laboratoires pharmaceutiques privés, qui continuent de profiter de chaque crise pour faire des affaires.

Bien que les systèmes de santé européens figurent parmi les plus robustes du monde, en Italie, « le financement public réservé aux soins de santé a diminué de 37 milliards d’euros au cours de la dernière décennie, dont la majeure partie amputée sur la période de 2010 à 2015. Du côté de l’État espagnol, depuis 2009, les dépenses de santé ont été réduites de 15 à 21 milliards d’euros, comme indiqué au « sommet social » de 2018. Cet ajustement budgétaire s’est également accompagné d’un ajustement des effectifs, dont la baisse est estimée à 9 400 emplois dans les hôpitaux entre 2010 et 2014 et à 5 600 lits sur la même période. Et jusqu’à présent cette année, le syndicat de fonctionnaires CSIF a dénoncé la perte de 18 320 postes de travail dans le secteur de la santé publique.

Face à ce scénario et devant l’urgence sanitaire que pose le coronavirus, pour éviter que la courbe de propagation du virus ne cesse d’augmenter et ainsi le contrôler, la nécessité de prendre des mesures de prévention et de contrôle semble évidente. Parallèlement, il est nécessaire d’envisager

… la centralisation du système de santé, incluant le secteur privé (en prenant en compte les grands laboratoires, les cliniques et hôpitaux privés), sous gestion publique et contrôle des travailleurs et spécialistes, pour garantir les éléments signalés ci-dessus, ainsi que de bénéficier de toutes les infrastructures nécessaires pour recevoir les personnes infectées qui nécessitent une prise en charge : réquisitionnant tous les espaces nécessaires (hôtels etc.) et fournissant des respirateurs (au moyen d’une production d’urgence, de l’importation etc.)


  •  Déclaration internationale de la Fraction Trotskyste-Quatrième Internationale (FT-QI)

    Cependant, face à l’instrumentalisation de la crise pandémique pour renforcer un contrôle politique sur les populations, il est crucial de dénoncer toute tentative de saper les libertés démocratiques, utilisant la crise pour imposer les éléments d’un État d’exception comme nous avons pu le voir en Italie et commençons à le voir dans l’État espagnol.

    Dans un de ses ouvrages majeurs Surveiller et punir, Michel Foucault soulevait que « L’exil du lépreux et l’arrêt de la peste ne portent pas avec eux le même rêve politique. L’un, c’est celui d’une communauté pure, l’autre celui d’une société disciplinée ». Il ajoutait « La ville puante, toute quadrillée par la hiérarchie, par la surveillance, par l’inspection, par l’écriture, la ville immobilisée dans le fonctionnement d’un pouvoir étendu qui s’exerce différemment sur tous les corps individuels, est l’utopie de la ville parfaitement gouvernée ».

    Dans son analyse des mécanismes panoptiques de contrôle, la figure de la peste joue un rôle majeur. Pour Foucault c’est la naissance de la bio-politique, qui agit sur les sociétés à partir de diverses institutions et savoirs comme l’épidémiologie. Bien que sa théorie du pouvoir, faisant échos au développement de grande ampleur des mécanismes de contrôle social, tend à réduire toutes distinction concernant les formes de domination et les régimes politiques (sa détermination historique et ses détenteurs spécifiques) sous la catégorie de totalitarisme tout puissant, abandonnant en passant tout antagonisme de classe [Pour une critique marxiste approfondie de la théorie foucaldienne de la violence et de la thèse du bio-pouvoir, voir Emilio Albamonte et Matías Maiello, Estrategia socialista y arte militar, Publications IPS, Buenos Aires, 2017], c’est un fait que la crise du coronavirus constitue un moyen pour les pouvoirs étatiques d’instrumentaliser la panique et renforcer les mécanismes de contrôle des rues et des populations. Comme le soulève Emmanuel Rodriguez :

    « Du point de vue de l’épidémiologie (science essentiellement bio-politique, étant la gestion des populations), le Covid-19 montre des profils inquiétants. Mais il offre aussi d’autres possibilités d’interprétation, et surtout d’action. Dans le cas du traitement anti-épidémique des États, qui se croient ajustés à la science alors que naturellement ils opèrent toujours en fonction de leurs intérêts propres. La perspective épidémique des États intéresse, et beaucoup, parce que nous en souffrons et la subissons, mais aussi parce, comme pour les guerres, elle représente une grande opportunité pour leur développement. En temps de maladie, beaucoup réclament une autorité exceptionnelle. »

    Nous connaissons déjà le mécanisme. Dans d’autres moments de crise, les États capitalistes ont joué sur la peur et la douleur de la population, comme nous l’avons vu en Europe face aux attaques terroristes, ou face à la crise économique - incitant à la peur de « l’autre », de l’islam, de la population arabe ou en général des migrants. Dans le cas présent, la peur est extensible, car le virus est partout, il se présente comme une menace invisible qui amène à justifier les mesures exceptionnelles de l’État, sans pour autant disposer des informations suffisantes (et justement pour cela).

    C’est pour ces raisons, entre autres, qu’il semble fondamental d’exiger des commissions de spécialistes et professionnels de suivi de la crise pour permettre la transmission d’une information véridique à la population et à tout instant, ainsi que pour maintenir une indépendance politique vis-à-vis de « l’unité nationale » promue par les gouvernements et pouvoir questionner toutes les contradictions et failles de sa gestion de crise.

    Le virus et la santé, une question de classe

    Derrière le discours de l’urgence nationale, les gouvernements cherchent à créer une unité nationale et mettre en suspens les conflits de classe. Un rôle assumé par les directions syndicales bureaucratiques, qui au lieu de relayer les revendications des travailleurs les plus affectés par cette crise, s’érigent en garants de la paix sociale et de la conciliation avec les patrons et leurs intérêts.

    Par exemple, dans l’État espagnol, les syndicats majoritaires (CCOO et UGT) se sont accordés avec les entités patronales sur une série de mesures visant à accélérer les dossiers pour la réglementation temporaire de l’emploi, qui permettent des licenciements collectifs ou la réduction du temps de travail sans pour autant garantir des compensations équivalant 100% du salaire perdu, ni considérer que beaucoup d’entreprises profiteront de la situation pour réduire leur personnel après l’apogée de la crise. Ainsi, la consigne d’interdiction des licenciements doit être exigée.

    Alors qu’avancent les mesures de suspension des cours en présentiel dans les écoles et universités comme en Italie, en France et dans l’État espagnol, ou encore que se limitent les mouvements de population, les autorités ne répondent pas sur la sécurité sanitaire de milliers d’employés de supermarchés, agents de nettoyage, conducteurs de bus et de trains, éboueurs, logisticiens, livreurs, ainsi que la main-d’œuvre des entreprises et usines qui continuent de tourner sans consignes de sécurité et d’hygiène adaptées à cette crise.

    D’autre part, les personnes migrantes sont particulièrement vulnérables face à la crise. Que ce soit celles ayant une résidence légale, mais qui occupent les emplois les plus précaires et sont donc les premières à être remerciées, comme les personnes sans papiers, où dans de nombreux pays ils n’ont même pas le droit à une prise en charge médicale suffisante. Ceci sans mentionner les milliers de personnes qui se trouvent enfermées dans les centres de rétention administrative dans toute l’Europe, dans des conditions de surpopulation et d’hygiène déplorables.

    Cette situation alimente un processus rapide et profond d’indignation populaire et de la part des travailleurs, qui en Italie ont déjà donné lieu à des grèves spontanées et dans l’État espagnol qui s’exprime sur les réseaux sociaux par les dénonciations de milliers de travailleurs de divers secteurs.

    Le cas italien est paradigmatique. La décision du gouvernement de fermer les commerces de tout le pays mais de laisser fonctionner les usines et activités de production a été le terreau de manifestations de colère des travailleurs et de grèves spontanées dans tout le pays. De Brescia et Mantoue (Nord industriel) à Naples (Sud), des grèves spontanées à très forte participation ont été signalées depuis plusieurs jours, dans lesquelles le slogan « Notre santé avant vos profits » se répand encore plus vite que le virus.

    « Contre les employeurs et le coronavirus, notre santé passe avant leurs profits », « Nous ne sommes pas de la chair à canon », « Une pizza ne vaut pas le risque, arrêtez de livrer ! ». Ce ne sont là que quelques-uns des slogans avec lesquels, d’IKEA au port de Gênes, des entreprises de logistique et de métallurgie du nord à l’usine historique FCA de Pomigliano d’Arco (Naples), des rues de Rome au terminal PSA de Gênes, des centaines de milliers de travailleurs commencent à se rebeller contre des obligations qui répondent explicitement au despotisme des patrons et aux intérêts des capitalistes, plutôt qu’à une mesure rationnelle pour faire face à la crise actuelle.

    Le slogan #JeResteALaMaison (#iorestoacasa en italien), qui se répand et qui est appelé par les gouvernements eux-mêmes, les capitalistes et la presse, est peut-être la meilleure expression des profondes contradictions qui se développent rapidement dans la situation actuelle : si, d’une part, la responsabilité de prévenir la propagation d’une pandémie totalement incontrôlée repose sur les individus, d’autre part, ce même slogan ne s’applique pas aux millions de travailleurs qui sont contraints d’aller travailler entassés dans les transports publics, de sorte qu’ils ne bénéficient d’aucune protection particulière, au risque de leur vie et de celle des autres. Et ce, afin de maintenir les activités productives ou commerciales, même si elles ne présentent aucun avantage social ou sanitaire dans le contexte de la grave crise que nous connaissons. Les hashtags qui commencent également à apparaître sur les réseaux sociaux - #je resterais à la maison et #je ne peux pas rester à la maison - sont une réponse à cette réalité brutale. Le capitalisme et sa soif de profit ne sont pas mis en quarantaine.

    Face à la situation de panique sociale, encouragée par les États et les gouvernements en qui on doit faire confiance pour la résolution complète de la crise, agissant d’en-haut, imposant des mesures contradictoires à la population et niant les droits de millions de travailleurs, il est important et plus que jamais de développer l’action et l’auto-organisation de la base, des lieux de travail aux réseaux d’information, en encourageant la solidarité et le soutien mutuel dans les communautés.

    La crise du coronavirus a déjà de graves conséquences sociales et économiques pour la majorité de la population active, conséquences dont nous ne voyons que les premières manifestations et qui s’intensifieront même après que la pandémie aura été maîtrisée avec des centaines de milliers de licenciements et une plus grande précarité de l’emploi.

    C’est pourquoi nous, les travailleurs, les femmes et les jeunes, devons prendre en main la lutte pour des mesures permettant de faire face à la crise actuelle et aux conséquences dévastatrices qu’elle aura pour les travailleurs à partir de maintenant.

    Les organisations de la classe ouvrière doivent intervenir dans cette crise avec un programme indépendant des différentes factions capitalistes, en affrontant le pouvoir des classes dominantes qui exploitent irrationnellement la planète et la classe ouvrière dans le monde entier. Les ressources nécessaires pour faire face à cette crise peuvent être obtenues en s’en prenant aux intérêts des grands capitalistes, en commençant par imposer des taxes progressives et extraordinaires sur les grandes fortunes. Comme nous l’avons dit dans la déclaration FT-QI précitée, de grandes solutions doivent être proposées aux grandes crises : la lutte pour le gouvernement ouvrier et la révolution socialiste pour changer à la racine cette société qui s’avère être organisée sur la base du profit et non de la vie des classes ouvrières.


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    Diego Lotito

    Journaliste à La Izquierda Diario, co-auteur de Cien años de historia obrera en Argentina (1870-1969), militant au sein du Courant Révolutionnaire des Travailleurs (CRT) à Madrid.

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