Photos / Martín Noda Tout le monde le sait, les manifs tranquilles sont finies. Cette manif parisienne a été plutôt calme, sauf quand une bonne partie de la tête de cortège a voulu prendre un autre chemin. Les gendarmes ont tellement gazé que même avec mon masque j'avais du mal respirer. Heureusement que beaucoup d'autres avaient des masques, sinon plusieurs auraient fini à l'hôpital. C'est peut-être ça qui cherche le gouvernement quand il confisque tous les objets de protection des manifestants - et des journalistes sans carte de presse. L'arrivée à Nation fût toute une autre chose. La moitié de la place occupée par la police, des charges régulières, des arrestations musclés, des lacrymos, et de tonnes de grenades de désencerclement. Ils les utilisent même quand les manifestants fuient - et n'encerclent donc pas la police. Et les projectiles en caoutchouc font vraiment mal. L'objectif est clair : blesser.