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plus de carotte, tout répression !

Répression Gilets Jaunes : « Interdit de manifester samedi à la Concorde » !

Décidés à passer à la vitesse supérieure, et à la recherche d’une plus grande cohésion, les Gilets Jaunes appellent à une manifestation samedi prochain place de la Concorde. Dès hier soir, Laurent Nunez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur, annonçait sur BFMTV que la place de la Concorde serait fermée aux manifestants. « Pas assez sécure » !

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Après avoir caressé dans le sens du poil les « Gilets Jaunes » en parlant de « respect » et « d’écoute » et en agitant quelques carottes, le gouvernement qui voit la situation s’étendre, et se durcir en certains points du territoire, et de manière très importante à la Réunion, est désormais passé sur le versant du tout interdiction et tout répression.

Même si, depuis un grand moment, les trajets de manif sont contrôlés et cadenassés par des forces de police surdimensionnées et de plus en plus violentes, l’interdiction pure et simple de manifs « démocratiques » n’était, sauf exception rare, pas d’usage. C’est désormais ce que choisit Macron-Bonaparte comme mode de gouvernance. Un dernier exemple en date : la manifestation contre la venue de Trump pour le 11 novembre dont le parcours vers l’ambassade des Etats-Unis a été interdite et finalement cantonnée à un simple rassemblement place de la République.

Cette fois-ci, il s’agit des gilets jaunes. Face à un mouvement d’ampleur qui menace d’entraîner dans son sillage des réactions plus larges, de blocages, de manifestations, et même de grèves, voire de coaguler avec un certains nombres de luttes en cours ou prêtes à renaître, Macron sort son arsenal répressif. La « montée à Paris l’inquiète » et il tente de la « bloquer ».

Faut-il lui rappeler que le droit de manifester est un droit fondamental reconnu et protégé par la loi. Inscrit dans le préambule de la Constitution qui se réfère à la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, il se rattache, selon une décision du Conseil Constitutionnel de 1995, au « droit d’expression collective des idées et des opinions ».

L’argument de « sécurité » invoqué est évidemment grossier et loin de tromper qui que ce soit. Il risque tout simplement d’exaspérer les manifestants potentiels et de soulever l’indignation de ceux qui sont respectueux des droits démocratiques.

Un effet boomerang est sans doute à attendre….


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