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Violences policières

Un 1er Mai sous le signe de la répression à Rennes

En ce jour de mobilisation nationale du 1er mai, travailleurs, étudiants, chômeurs, précaires sont sortis dans les rues de Rennes pour exprimer le raz le bol contre ce gouvernement. Coups, matraquage, gazage, les forces de police ont fortement réprimé les manifestants, en particulier le mouvement étudiant.

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A Rennes, comme à Paris, cette journée de mobilisation, où la combativité battait son plein, a été violemment réprimée, notamment du côté des étudiants. En effet, alors qu’il était en route pour rejoindre le cortège des organisations syndicales, le cortège étudiant a été bloqué, nassé et la répression policière a commencé à tomber. La préfecture ainsi que la police a tout fait pour que les étudiants ne rejoignent pas la manifestation aux côtés des travailleurs. Dans la vidéo de la page facebook de Rennes 2, on observe clairement l’utilisation accrue de la force contre les étudiants, avec des coups portés au visage et au torse, ainsi que l’utilisation continue de gaz lacrymogène pour disperser et intimider.
Ce matin là, la violence n’était clairement pas du coté des étudiants mais bel et bien des forces de police, envoyées par le gouvernement pour faire taire la mobilisation étudiante. Rennes 2 étant un foyer important de la mobilisation étudiante et l’une des rares facs qui n’a pas encore été évacué par la police. Ce lundi 30 avril une Assemblée générale massive de 2000 étudiants a voté massivement pour la reconduction de la mobilisation et du blocage de l’université.

Un 1er mai combatif

Après que les étudiants aient, malgré la répression et les violences qu’ils ont subi, rejoint les cortèges des organisations syndicales et politiques, la manifestation a démarré et n’a cessé de grossir. Plus de 4000 manifestants étaient présents, avec différents secteurs en lutte. Parmi eux, des postiers en grève depuis 110 jours contre les fermetures des différents bureaux de postes, mais aussi des cheminots, des étudiants, des précaires, des chômeurs, ainsi que d’autres secteurs du monde du travail. Très rapidement après le départ, les policiers ont chargé les manifestants et principalement les étudiants mobilisés. Les forces de l’ordre ont en effet tenté d’isoler le cortège de tête, composé principalement d’étudiants de Rennes 2, et ce dans le but de diviser étudiants et travailleurs et de pouvoir réprimer plus facilement les étudiants. Il y a eu des violences importantes de la part des policiers : gazages, matraquages et interpellations. Certains se sont retrouvés en garde à vue.

A plusieurs reprises, les policiers et CRS ont tenté de nasser les manifestants et d’isoler le cortège de tête des étudiants. Des tentatives que l’ensemble des manifestants ont repoussé, refusant de se plier à la méthode bien connue de la police visant à diviser et isoler les différents cortèges.

La manifestation s’est terminée au niveau du commissariat central, où, travailleurs, syndicats et étudiants ont exigé des renseignements sur les interpellations ainsi que la libération des camarades en garde à vue.
Face à la répression, la solidarité était présente, tout autant que la colère à l’égard de Macron et de son monde, celui de la casse des services publiques, de l’exploitation à outrance et de la précarisation.


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