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Présidentielles 2017. Meeting du NPA ce vendredi 24 février à Toulouse

5 raisons de venir au meeting de Philippe Poutou à la fac du Mirail

Marina Garrisi et Julian Vadis Philippe Poutou sera présent à la fac du Mirail à Toulouse ce vendredi 24 février. Le rendez-vous est donné à 12h30 en amphi 9 (à l'Arche) pour discuter de la situation politique en cette période de présidentielles, élections toboggan qui témoignent de la crise organique du régime, et œuvrent au regroupement de notre camp social en vue des batailles qui ne manqueront pas d'arriver.

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1. Parce qu’un ouvrier n’a pas à fermer sa gueule, même en période présidentielle

Il ne fait pas la Une des médias, porte très rarement un costard, et refuse de se présenter comme un sauveur suprême. Philippe Poutou, c’est cet ouvrier de chez Ford, reconnu par ses collègues et son milieu pour s’être battu à plusieurs reprises pour sauver des emplois. C’est le cas actuellement puisque Ford a lancé un énième plan de licenciement qui menace des milliers de travailleurs contre lequel Philippe Poutou et ses collègues se battent depuis plusieurs semaines. Alors même que ces élections sont empreintes de la crise de ce système, que tous les « grands » candidats sont entachés par leurs affaires de corruption et de détournement de fonds publics, le NPA fait le choix de présenter une candidature ouvrière qui porte le message des travailleurs. Une candidature pour exprimer les intérêts de ceux et celles qu’on n’entend jamais, mais qui font tourner la société au quotidien. Représentons-nous nous-mêmes, et contestons le pouvoir des classes dominantes confié à une élite politique corrompue mais parfaitement à la botte, voilà le message de la candidature de Philippe Poutou.

2. Une candidature pour préparer les prochains combats

Pour lutter contre le programme de la droite libérale d’un Macron ou d’un Fillon nous devons mettre en place un programme pour les prochains combats et penser un plan de bataille commun à la majorité de la population contre la minorité capitaliste. Pour en finir avec le chômage et la misère, ce n’est pas d’un « revenu universel » de 600€ dont nous avons besoin. Contre le chômage de masse et la précarité nous disons que la seule solution c’est la baisse du temps de travail et son partage entre toutes et tous. L’interdiction des contrats précaires et des licenciements pour en finir avec la précarisation de nos conditions d’existence. Ces mesures sont les seules qui puissent répondre aux souffrances de la majorité, et nous ne pensons pas que nous pourrons les obtenir dans une négociation avec le grand patronat. Nous pensons que seule la mobilisation de notre camp social pourra payer, afin d’établir un rapport de force conséquent et imposer nos revendications. C’est pourquoi autour de la candidature de Philippe Poutou, nous portons la nécessité d’une alliance entre les travailleurs, les jeunes et les quartiers populaires pour préparer les prochaines batailles et les futures victoires. En ce sens, si sa candidature réalise un score important, c’est nos futures mobilisations qui s’en trouveront renforcées de confiance !

3. Parce que la candidature du NPA est une bataille contre l’extrême droite et le FN

Depuis plus de 30 ans, le Front National n’a cessé de grignoter des voix, échéance électorale après échéance électorale. Ces dernières décennies, le parti d’extrême droite s’est construit sur le rejet légitime du « système » exprimé par toute une partie de la population contre cette caste politicienne et ses scandales, avec ses slogans du « Tous Pourris » et de « l’UMPS ». Mais le projet de la « France bleu marine » est loin d’être aussi « antisystème » qu’il ne le prétend. Son programme défend un capitalisme patriote, qui ne remet aucunement en cause l’exploitation d’une minorité sur la masse des travailleurs et souhaite mettre au pas la jeunesse, sans parler de sa vision ultra répressive et xénophobe en ce qui concerne les quartiers populaires et les musulmans ou assimilés comme tels. Sa montée électorale exprime toutefois le rejet de ce système, surfant sur la désillusion générée par des « solutions de gauche » qui vont de trahison en trahison et finissent par écœurer. Faire vivre une candidature et un programme anticapitaliste et révolutionnaire aux élections, c’est donner la possibilité à tous les déçus de cette pseudo démocratie d’exprimer leur rejet et leur colère à travers un vote de classe, qui porte une perspective de renversement du système sur des bases progressistes. C’est pourquoi nous pensons qu’un parti révolutionnaire qui se place résolument du côté de tous les exploités et de tous les opprimés est la meilleure manière de lutter contre la progression du Front National.

4. Pour un internationalisme vivant et organique !

L’ensemble des programmes des candidats à la présidentielles, à l’exception de celui de Nathalie Artaud et de Philippe Poutou, sont fortement imprégnés de nationalisme et patriotisme. La France, 5ème puissance mondiale, n’est pas une nation soumise, c’est un impérialisme qui soumet. Or, l’ensemble de ces propositions patriotes, "protectionnistes", qu’elles soient de gauche ou de droite, sont un véritable poison pour les masses populaires et la jeunesse. Nos intérêts ne vont pas à l’écrasement et la mise en concurrence des travailleurs en fonction de leur nationalité.

En 2016, la jeunesse s’est levée partout dans le monde. Les travailleurs à échelle internationale ne sont pas en reste, sans parler des mouvements de contestation contre le racisme, les violences policières et en faveur de l’accueil des migrants. C’est au côté de nos frères et sœurs de classe que convergent nos intérêts, et nous entendons poursuivre nos luttes en coordination avec elles et eux. Ainsi, avec la candidature de Philippe Poutou, nous entendons combattre tout patriotisme et protectionnisme qui dressent des barrières entre les travailleurs et masses populaires de tout les pays, qui se matérialisent par les frontières. En bref, nous entendons défendre un internationalisme vivant et organique !

5. "Leur démocratie" n’est pas la notre ! Poser la question d’un autre monde

Notre programme montre que le communisme, loin d’être une utopie atemporelle, est d’une actualité brulante face à l’exploitation, l’oppression, les guerres et la misère qui sont le lot commun de ce système. Les propositions que nous avançons ne pourront exister sans renverser complètement le système capitaliste, et cette élection en particulier peut permettre de convaincre à échelle de masse des idées socialistes et révolutionnaires. Le partage du temps de travail ou encore l’ouverture des frontières ne peuvent être appliquées dans un système où une petite minorité détient les moyens de production et exploite l’immense majorité de la population. C’est bien pour cela que pour être rendu possible, ce programme implique que nous nous attaquions au pouvoir des riches et des capitalistes, et de cette caste politicienne plus que jamais à leur service. Or, ces élections présidentielles s’inscrivent dans un contexte particulier, celui du centenaire de la Révolution Russe. Il y a 100 ans, à partir de février 2017, lors de ces « dix jours qui ébranlèrent le monde », les ouvriers et les paysans de Russie ont entamé la conquête du pouvoir et posé les bases d’une autre société. C’est un autre système qui a vu le jour en octobre 1917, une période de conquêtes pour les travailleurs, les femmes, l’ensemble des exploités et des opprimés unique dans l’histoire. A travers la candidature de Philippe Poutou, c’est cette perspective que nous voulons porter.


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