Après bientôt 6 mois de mobilisation, la séquence ouverte par les Gilets Jaunes en novembre n’est toujours pas refermée, avec un 1er mai qui a fait couler beaucoup d’encre. Après le grand débat et les annonces de Macron, les Gilets Jaunes sont toujours déterminés et défilent dans de nombreuses villes pour le vingt-cinquième samedi consécutif.
⚡️#PARIS #GiletsJaunes #Acte25⚡️
« Castaner menteur » scandé en cœur par les Gilets Jaunes au départ de la manifestation de cet #ActeXXV.
📹 @CharlesBaudry !pic.twitter.com/ot2bsDYDij— Gilets Jaunes Paris #Acte25✊ (@GiletsJaunesGo) 4 mai 2019
En dépit de ce que veulent faire croire les médias dominants, leur colère n’est pas uniquement dirigée vers Macron. En effet, après avoir twitté et fait des déclarations qui se sont avérées totalement fausses concernant la soi-disant intrusion violente à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, la cote de Castaner a largement dégringolé. Déjà largement dénoncé par les Gilets Jaunes, puisque sous ses ordres ce sont des milliers de manifestants qui ont été mutilés, blessés, incarcérés, de nombreuses organisations politiques d’opposition au gouvernement réclament désormais la démission du ministre de l’intérieur.
"Castaner menteur" chantent les #GiletsJaunes à Paris.#Acte25 #ActeXXV #CastanerMenteur #GiletsJaunesparis pic.twitter.com/lPYp5K2sI0
— D Anthony (@AnthonyDepe) 4 mai 2019
Mais ce samedi, les Gilets Jaunes montrent qu’ils ne se laisseront pas faire. Si le slogan « Macron démission » est toujours d’actualité, les manifestations de ce 25ème Acte résonnent également de « Castaner menteur » ou encore « Tout le monde déteste Castaner » – variante de « Tout le monde déteste la police » établissant un lien direct avec le sang que le ministre de l’Intérieur a sur les mains depuis le début du mouvement de contestation.
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Ensemble, les manifestants scandent, « Tout le monde déteste #Castaner... »🎵🎶 #ActeXXV
📹 via @RTenfrancais ! pic.twitter.com/PQ6JlPv5Qz— Gilets Jaunes Paris #Acte25✊ (@GiletsJaunesGo) 4 mai 2019
Ainsi, l’heure est à la mobilisation pour exiger le départ de Castaner, pour défendre les droits démocratiques, lutter contre la répression et pour l’abrogation des lois liberticides, en convergence avec les travailleurs, à commencer par la fonction publique appelée à se mettre en grève le 9 mai prochain.
