La tension et la répression sont fortes ce dimanche 14 Juillet sur les Champs Elysées. Alors que Macron et son gouvernement profitent de la cérémonie pour tenter de montrer que Macron en a fini avec les Gilets et avec ses vieux démons sur la question du maintien de l’ordre, les Gilets jaunes se sont immiscés dans la « fête » à coup de « Macron démission » de hués et de « Où est Steve ».
Munis de ballons jaunes pour certains, des manifestants se sont rendus aux abords des Champs Elysée pour venir perturber la fête et montrer à nouveau leur détermination et leur combat contre le gouvernement. Scandant des Macron démission, huant et sifflant le président, ces derniers ont rapidement fait face, comme chaque samedi depuis maintenant plus de 7 mois, à la répression. A l’heure actuelle, on est déjà à 152 interpellations, et trois figures du mouvement, Eric Drouet, Maxime Nicole et Jérome Rodriguez ont été arrêtés ce matin. Jérome Rodriguez et Maxime Nicole sont actuellement en garde à vue.
Les forces de répression ont interpellé et arrêté Eric Drouet, alors que les Gilets jaunes huaient Emmanuel Macron à son arrivée sur les Champs Elysées.
Fortes tensions sur les Champs-Élysées. Tout semble avoir commencé lorsque des policiers se sont approchés d'Éric Drouet. De nombreux #giletsjaunes (sans gilet) sont présents. Macron a été fortement hué. #14juillet pic.twitter.com/5gjqWSBtXI
— Pierre Tremblay (@tremblay_p) 14 juillet 2019
Ont eu lieu d’autres interpellations et arrestations de Maxime Nicole et Jérome Rodriguez, qui sont actuellement en garde à vue.
#Interpellation de #FlyRider sur les #ChampsElysees, privé de sa liberté de ciculer par une personne dépositaire de l’autorité publique !!!#OnEstPlusLibre #LibertéDeCiculer #GiletsJaunes #14juillet #ViolencesPolicières #EtatDeDroit pic.twitter.com/QAuCbibWhG
— Lorentz mathias (@LorentzMathias) 14 juillet 2019
⚡🇨🇵FLASH - Arrestations de #GJ aux abords des Champs-Élysées : Stéphane Espic, Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues. ( @deupoinzero - LCI) #14Juillet pic.twitter.com/rbzoTW5njd
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) 14 juillet 2019
Une répression et des arrestations politiques, ciblées, ici à l’égard des têtes du mouvement Gilets jaunes, qui témoignent de la volonté du gouvernement de liquider une bonne fois pour toute le mouvement des Gilets jaunes. Ceux qui osent perturber le 14 juillet qui vise cette année à réinscrire Macron dans une posture présidentielle et l’autorité de l’Etat largement écorné.
Résultat, des Gilets jaunes violentés et réprimés pour avoir le tort de manifester et d’exprimer une résistance à l’égard de la politique antisociale menée par le gouvernement, qui précarise de larges franges de la population, alors que François de Rugy, qui se permet d’organiser des dîners fastueux, ou de rénover son appartement et son dressing sur le dos du contribuable, se pavane avec son ami Macron et les autres ministres en toute tranquillité.
Photo montage
Malgré la répression, les Gilets jaunes restent actuellement déterminés et continuent de défiler dans les rues parisiennes.
#14Juillet
Les #GiletsJaunes toujours là malgré l'arrestation de #jeromerodrigues ! pic.twitter.com/YFo21jSXgz— Pablo Neruda (@Pabloneruda54) 14 juillet 2019
Les affrontements qui ont actuellement lieux sur les Champs Elysées, les nombreuses images de violences policières qui tournent actuellement sur les réseaux sociaux, ainsi et les difficultés pour les forces de police à maintenir l’ordre fait énorme tâche d’huile en ce 14 Juillet et démontre encore une fois, derrière les grandes pompes et les défilés, les faiblesses et difficultés rencontrées par l’exécutif, qui n’en a pas fini avec la contestation sociale, les Gilets jaunes et leur radicalité.