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4 de décembre de 2017 Twitter Faceboock

Communiqué de l’association Femmes solidaires
Mis en examen pour viol, il revient siéger au Conseil de la Métropole de Lyon !

Femmes solidaires, mouvement féministe laïque d’éducation populaire, s’engage notamment pour faire reculer toutes formes de discriminations et de violences sexistes. Notre association est et sera toujours aux côtés des femmes pour les dénoncer et faire avancer leurs droits.

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Source

Depuis plus d’un mois la parole des femmes s’est libérée en France et dans certains autres pays. Une étape importante a été franchie dans la révélation des violences faites aux femmes, dont le harcèlement sexuel, le viol et les agressions sexuelles. Cela a pu contribuer à faire connaitre au grand public la réalité de ces violences. En revanche, les difficultés dans leur traitement et leur prévention restent inchangées. Nous continuons de penser que les politiques publiques dans ce domaine ne sont pas assez ambitieuses.

Dans le Progrès du 28 novembre dernier, nous avons appris que Monsieur Aggoun, élu de la ville de Vaulx en Velin et de la Métropole, poursuivi pour viol et agressions sexuelles aggravées et mis en examen le 23 janvier 2016, est revenu siéger au Conseil de la Métropole.

Les faits condamnables et graves qui lui sont reprochés se sont déroulés en 2016, dans l’enceinte même de l’hôtel de ville de Vaulx en Velin, la Maison de la République, lieu de travail des femmes qui ont porté plainte contre lui.
L’attitude de Monsieur Aggoun est un nouveau coup porté à ces femmes qui ont eu le courage de ne pas se taire, sachant que seulement 10% des victimes osent le faire actuellement en France.

Nous ne prétendons pas nous substituer à la justice qui doit suivre son cours.
Nous constatons que Monsieur Aggoun ne suit pas l’exemple d’autres élu-es qui s’abstiennent de siéger en attendant leur procès ; par ce geste, il marque son mépris pour les femmes, leur parole et les violences dont elles sont victimes.
Nous enjoignons les autres élu-es métropolitain-es à manifester fermement leur rejet de ce type de comportement et de la banalisation des violences faites aux femmes qu’il représente.

Crédits photos : J.P Ksiazek / AFP

 
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