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4 de janvier de 2018 Twitter Faceboock

#Violences policières
Aulnay-sous-Bois : une vidéo vient contredire la version relayée par les médias - Paris Luttes Info

#Violences Policières à Aulnay-Sous-Bois. Alors que la presse titrait à l’unisson "Aulnay-sous-Bois : un policier frappé lundi soir dans la cité des 3000". Une vidéo sème le trouble sur la version officielle de la police. Des images confirmées par la police elle même. Nous relayons ci-dessous un article sur la critique des médias dominants vu sur Paris-Luttes.info.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Aulnay-sous-Bois-La-presse-encore-surprise-a-couvrir-une-violence-policiere-la-video-vient-encore

Source

Encore une histoire de « violence anti flic » à Aulnay-sous-Bois a pleuré le Parisien le jour du nouvel an. Comme lors des violences de Viry Chatillon le mois dernier, la mécanique est bien huilée : les flics communiquent, les journalistes relaient. Hélas, encore une fois c’est la vidéo qui vient rétablir un semblant de vérité.

Encore une fois, le Parisien nous montre qu’il joue les chien de garde des flics. Après avoir écrit un article complètement à charge contre les habitants de quartier impliqué dans une baston avec les flics. On y apprend que :

Dans le secteur de Tourville et de la cité des 3000 [...] les forces de l’ordre sont intervenues pour contrôler un scooter volé et chargé. Les fonctionnaires ont été pris à partie. Un fonctionnaire a été blessé et son collègue a ouvert le feu avec son arme de service.

On passe sur la simplicité du raisonnement. Pour le journaliste du parisien, il semble logique d’ouvrir le feu. Sur les fait, il semble que le journaliste n’a même pas pris la peine de se départir du communiqué des policiers puisqu’il parle de "scooter volé et chargé". Qu’est ce qu’un scooter chargé ? Le lecteur reste dans l’expectative mais il doit sûrement s’agir d’un très grave délit, voir d’un crime.

Suite à cet article franchement mauvais, tous les journaux s’y sont mis : Le Monde notamment, qui écrit un article un peu plus détaillé. On n’y entend évidemment pas la version des habitants d’Aulnay mais que des flics. Et entre temps, leur version a changé. Jugez plutôt :

La brigade anticriminalité (BAC) avait repéré un homme à scooter « en train de récupérer un sachet dans un véhicule épave », a relaté une source policière à l’AFP. Le suspect a pris la fuite avant d’être rattrapé par un policier. Des jeunes « du coin » sont alors arrivés alors en renfort, donnant des coups de pied au fonctionnaire « pour qu’il lâche » sa prise.

Le "délinquant" n’était plus sur un scooter volé mais il cherchait un "sachet" sur un véhicule épave. Plus de vol de scooter donc. Plus de scooter "chargé".

Toujours selon Le Monde :

Le fonctionnaire frappé souffre de contusions à la tête et d’une entorse au poignet. Il s’est vu délivrer huit jours d’incapacité totale de travail (ITT). Son collègue a tiré en l’air avec son arme de service à deux reprises pour « calmer la situation », a précisé l’une de ces sources.

Les flics tirent donc à balle réelle pour calmer la situation. Quels outils pédagogiques pertinents que sont les armes à feu pour apprendre à calmer les gens énervés. C’est bien connu, sortir une arme à feu est propice à refroidir les esprits un peu échaudés. Merci Le Monde pour cette belle langue de bois.

Malheureusement pour cette version les habitants du quartier ont pris une habitude assez saine : ils filment les interventions policières. Sur une séquence vidéo tirée de la page Facebook Lies Breaker, on peut voir le policier de la BAC asséner des coups de poing et un coup de crosse sur le jeune homme déjà maintenu au sol. Quelques secondes après, le policier de la BAC n’hésitant pas à pointer son arme de service à hauteur d’homme.

La personne semble venir de se faire arrêter. Elle dispose encore du casque du scooter. Et surtout aucune violence n’est à déplorer contre le policier alors qu’il procède au tabassage et à l’interpellation du jeune. Le flic pointe son arme alors qu’il n’a pas reçu de coups.

Voici la vérité journalistique dictée par la préfecture de Police. La vérité tout court passe après.

 
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