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2 de octobre de 2018 Twitter Faceboock

Nouveau rebondissement
Affaire Benalla : le couple tabassé par le barbouze de Macron est en garde à vue
Pepe Balanyà

Depuis le matin du mardi 2 octobre, les manifestants tabassés par Benalla sont en garde à vue pour violences contre les forces de l’ordre. Le gouvernement cherche-t-il à justifier l’action de Benalla et à diminuer l’ampleur de la crise ?

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Alors que Benalla s’entoure de Me Haïk et Me Laffont, deux avocats faisant partie des plus influents du système judiciaire français et qui avaient déjà défendu Nicolas Sarkozy et Serge Dassault, le couple tabassé place de la Contrescarpe a été mis en garde à vue ce mardi 2 octobre après 2 heures d’interrogatoire pour violences contre les forces de l’ordre. Les raisons : avoir lancé une carafe et un cendrier et avoir fait un bras d’honneur.

Les manifestants avaient déjà été interpellés et relâchés sans poursuites après le 1er mai. Cependant suite à la révélation de l’affaire Benalla et l’enquête ouverte par la justice, le couple a dû se rendre de nouveau aux policiers.

C’est simple, si le couple de la Contrescarpe est jugé coupable, la raclée de Benalla est justifiée. C’est pourquoi la mise en garde à vue des deux manifestants tabassés par le barbouze de Macron s’inscrit dans la logique qui a accompagne l’affaire Benalla depuis le début : celle du gouvernement qui cherche à se protéger et à défendre les siens jusqu’au bout. Du côté de Benalla : audience du 28 septembre reportée et la crème des avocats pour se défendre. Pour ce qui est des manifestants, ce serait eux désormais les responsables de leur passage à tabac par le barbouze de Macron.

Si le couple de le Contrescarpe, et d’autres manifestants qui exprimaient leur rejet des (contre)reformes de Macron se sont fait réprimer le 1er mai, ce n’est pas parce qu’ils ont fait des bras d’honneur. Face aux travailleurs et aux secteurs populaires qui montraient leur colère en mai contre la régression sociale imposée par le gouvernement, la réponse de l’État ne pouvait être que la répression.

 
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