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6 de septembre de 2017 Twitter Faceboock

NPA jeunes
5 raisons pour les jeunes d’être dans la rue le 12 septembre

Mardi 12 septembre, la CGT, Solidaires, certaines fédérations de Force Ouvrière, et des sections de la FSU appellent les salariés à la grève et à la manifestation contre la loi travail XXL et la gouvernement Macron. Voici 5 raisons pour lesquels les jeunes ont tout intérêt à se joindre à la mobilisation (et c’est Emmanuel macron qui le dit !)

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1.“Lorsqu’on est jeune, 35h ce n’est pas assez”

Les jeunes seront les premiers concernés par les mesures de la loi travail XXL. D’abord car ils sont d’ores et déjà les plus touchés par la précarité, qui sera lourdement aggravée par l’implémentation du CDI-projet, la destruction de la stabilité de l’emploi, la facilitation des licenciements et la suppression des primes liées aux CDD. Les conditions de travail et les salaires pourront de plus en plus être imposés à l’échelle de l’entreprise, en dépit des accords de branche, dans le but de réduire considérablement la possibilité pour les salariés, désormais éclatés, d’imposer un rapport de forces. Toutes ces mesures concernent tout particulièrement la jeunesse. Macron lui-même ne le cache pas lorsqu’il dit que quand on est jeune « on peut travailler jusqu’à 45 heures par semaine ». Et lorsqu’on sait que le gouvernement ne compte pas s’arrêter là, que la retraite et la Sécu sont ses prochaines cibles, il s’agit de savoir dans quel monde notre génération va vivre et travailler.

2.“Les salariés français sont trop payés”

La baisse de 5 euros des APL n’est qu’un début. Macron annonce déjà que de nouvelles réductions sont envisagées. Cette mesure vise tout particulièrement la jeunesse et les travailleurs les plus précaires. Tel un anti-robin des bois, Jupiter prend aux pauvres (baisse des APL et augmentation des impôts par la CSG) et donne aux riches (réforme de l’ISF). La suppression des emplois aidés est elle aussi une at- taque directement dirigée contre les étudiants et les plus précaires qui ont du mal à trouver un emploi stable. C’est contre l’ensemble de cette politique que nous devons marcher tous ensemble le 12.

3.“L’université ce n’est pas pour tout le monde”

Le gouvernement Macron a par ailleurs tout un agenda d’attaques contre l’éducation et la jeunesse scolarisée. Il a caché son jeu en expliquant qu’il faut en finir avec le « mythe » de l’accès aux études supérieures pour tout le monde et dès l’an prochain, les bacheliers devront subir la sélection pour entrer à l’université et ne seront plus certains d’avoir accès aux études supérieures. De plus, c’est aussi le BAC que le gouvernement veut réformer, avec la majorité des matières notées au contrôle continu par les professeurs que l’on a en cours toute l’année ! Après nous avoir volé le droit à un travail stable et payé correctement, c’est notre droit à étudier qui est menacé. Et c’est clair que si le gouvernement réussit à imposer ses ordonnances, il sera en position de force pour appliquer ces attaques.

4.“Tout boucler avant la fin septembre”

Si le calendrier du débat parlementaire est si serré et que tout doit absolument être bouclé avant la n septembre, c’est bel et bien car le gouvernement cherche consciemment à contourner la rentrée universitaire et à éviter ainsi une mobilisation de la jeunesse à côté des salariés qui seront en grève. Car il sait que cette convergence est porteuse d’une grande potentialité, comme on a vu en mai 68 ou pendant le CPE. Ils ont peur de notre colère, et de la puissance d’une alliance entre les jeunes et les salariés, cela montre qu’on peut les faire reculer.

5.“Ne cherchez plus un patron cherchez des clients”

Finalement, il s’agit tout simplement de construire un autre monde que celui de Macron et du Medef. Nous ne voulons pas de la précarité à vie, des jobs chez Uber ou Deliveroo ; nous ne voulons pas de la casse de la Sécu et des retraites ; nous voulons pouvoir avoir un travail intéressant sans avoir peur tous les jours du chômage ; nous voulons vivre sans avoir peur de ne pas boucler les ns de mois ; nous voulons avoir droit de faire des études sans devoir travailler 35 heures par semaine pour nalement échouer aux examens ! Pour tout ça il faut aujourd’hui prendre notre avenir en main et descendre dans la rue !

crédit photo / AFP

 
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