Le Parisien a fait preuve d’un dérapage raciste ignoble. Pour illustrer son article du 18 octobre sur la visite de Macron dans une crèche à Gennevilliers, le journal n’a rien trouvé de mieux que d’associer le titre de son article « L’Élysée se penche sur la pauvreté » à une image montrant Macron entouré d’enfants, se penchant sur la seule fillette noire de la photo. |
Crédits photo : Capture écran / Twitter
La photo principale de l’article a été remplacée depuis par une autre beaucoup plus consensuelle. Cependant, cette dérive digne des campagnes publicitaires d’une autre époque où le racisme était pleinement assumé - on pense aux fameux « Y’a bon Banania » - montre le caractère raciste endémique à la presse bourgeoise. De plus, en cette période de politique ultra-droitière et anti-sociale du gouvernement, c’est toute la droite réactionnaire qui se sent pousser des ailes. On pense aux propos de Zemmour, comparant les femmes qui osent, sous le Hashtag #BalanceTonPorc, parler du harcèlement sexiste au quotidien à la délation des juifs durant la guerre.
En réalité, le racisme est structurel aux sociétés capitalistes. Avec le sexisme, la précarité et toutes les formes d’oppression, il est un outil des bourgeoisies pour créer des divisions au sein de la classe prolétaire afin de mieux l’exploiter. En bon chien de garde, le Parisien reproduit ces idéologies nauséabondes. |