Le Benalla Bloc s’est invité dans la manifestation du 1er mai à l’initiative d’Attac France. Les militants arborent des masques de Benalla, des couches-pancartes « Si j’étais Gilet jaune, je serai déjà en taule » et se sont rassemblés derrière une banderole appelant à la fin de la « benallisation des violences policières ».
Contre la benallisation des #ViolencesPolicières et pour le #DroitDeManifester, le #BenallaBloc se met en place dans la manifestation du #1erMai à Paris. pic.twitter.com/KWNMvwQejD
— Attac France (@attac_fr) 1 mai 2019
Un an après le 1er mai 2018, et les exactions d’Alexandre Benalla rue de la Contrescarpe, révélées par la vidéo du militant Taha Bouhafs qui avaient scandalisé l’opinion publique, l’affaire Benalla est encore dans les esprits. Première crise de la macronie qui a ouvert la dégringolade que connaît actuellement le président et son cercle proche, l’affaire Benalla avait alerté l’opinion publique sur le niveau de violences policières utilisées en manifestation... et sur l’impunité dont les forces de répression jouissent.
Après une violente charge policière en milieu de cortège, le Benalla Bloc reprend sa marche à Paris ✊#1ermai pic.twitter.com/txQSJEodAk
— Attac France (@attac_fr) 1 mai 2019
Un an plus tard, la « benallisation » des violences policières est plus que jamais à l’œuvre, en particulier dans cette manifestation du 1er mai 2019 où la technique du « contact » des forces de répression est en place. Réservée jusqu’en 2016 aux quartiers populaires et à la jeunesse des quartiers, la « benallisation » des violences policières s’est aujourd’hui imposé au reste de la population : au mouvement social d’abord, en 2016 lors des mobilisations contre la loi travail, à la jeunesse et à la population plus largement avec les Gilets Jaunes en 2018, au mouvement syndical enfin, en cette journée du 1er mai 2019.
