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Débats

"2 ans de lutte et maintenant" : retour sur un débat stratégique de la gauche sur RP & QG

Retour sur le débat organisé, à l'occasion des deux ans des Gilets jaunes, par QG et Révolution Permanente pour tirer le bilan des deux dernières années de luttes avec des militants de tous horizons. Face à la crise et avec les luttes qui émergent, que faire ?

Joachim Bertin

5 décembre 2020

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Crédit photo : O Phil des Contrastes

Ces deux dernières années, les explosions de la lutte de classe se sont enchaînées en France. La diversité des invités de l’émission « 2 ans de luttes, et maintenant ? », organisée par QG et Révolution Permanente, mardi soir, venait le rappeler. Deux ans après la prise de l’Arc de Triomphe par les Gilets jaunes, ce long débat en deux parties a permis de revenir sur les deux années de lutte écoulées, leurs bilans et les perspectives à tracer pour leur permettre d’aller jusqu’au bout.

Le mouvement des Gilets jaunes, un tournant pour la lutte de classe en France

Impossible de démarrer l’émission sans revenir sur ce qu’a représenté le mouvement historique des Gilets jaunes. Une incroyable percée des masses sur la scène politique, des franges les plus précaires de notre classe, d’un secteur des petits patrons paupérisés, qui ont pris les ronds-points, les rues et ont rappelé aux classes dominantes le spectre de la révolution. Un mouvement qui est venu percuter l’inertie et le routinisme d’une « certaine gauche politique et syndicale » comme le note Daniela Cobet, membre de la direction du NPA et de Révolution Permanente, la gauche « République-Bastille-Nation, des journées saute-mouton et des grèves perdantes ».

Les Gilets jaunes ont représenté le refus de se plier aux règles qui prédominaient jusqu’alors, par le refus de déclarer les manifestations, par le refus des négociations dans des salons feutrés – Torya Nya, gilet jaune et militante de ACTA, rappelle notamment les discussions avec le gouvernement rediffusées en live sur les réseaux sociaux – et par l’affrontement avec les forces de répression. Un mouvement historique, qui a remis au premier plan les aspirations démocratiques notamment avec la revendication du RIC. A l’image de la volonté de pouvoir révoquer les élus, d’avoir un véritable contrôle démocratique que souligne Priscilla Ludosky et qui évoque à Sophie Wanhich, historienne de la Révolution française, l’ardeur, la soif de politique et l’inventivité des insurgés de 1789 à 1794.

Un mouvement qui a impacté, par ses méthodes et sa radicalité, certains secteurs du mouvement ouvrier comme du mouvement social. Laura Varlet, cheminote en décrit les effets dans la grève, non moins historique, de la RATP et de la SNCF à l’hiver 2019-2020, qui a vu un « retour de la base ». Les Gilets jaunes sont ainsi venus nourrir une période de remontée de la lutte de classe inaugurée en 2016, sur laquelle est revenu Gaël Quirante du NPA et postier dans les Hauts-de-Seine, après plusieurs années d’atonie de notre camp social.

Le mouvement a par ailleurs remis au-devant de la scène, et à une échelle très large, la question des violences policières dénoncées jusque-là quasi exclusivement par l’antiracisme politique, les mouvements des quartiers populaires et quelques secteurs de la gauche révolutionnaire. Youcef Brakni, du comité Adama, qui a manifesté aux côtés des cheminots de l’Intergare dès le 24 novembre avec les Gilets jaunes, relève ce changement : « Les quartiers populaires parlent de la police depuis les années 1960, depuis le 17 octobre 1961. Aujourd’hui tout le monde pose cette question. »

Finalement ce sont tant un ras-le-bol d’une vie faite de précarité issue d’un processus de paupérisation au long cours, résultat des politiques néo-libérales menées par la droite comme par la gauche au pouvoir, une poursuite de renonciations et trahisons de la "gauche" cristallisée autour de la figure et du mépris de Macron qui ont été à l’origine du soulèvement des Gilets jaunes. Mais une révolte ne fait pas une révolution et ce mouvement s’est heurté à l’incapacité de construire un rapport de force à même d’emporter une véritable victoire, mais aussi d’énoncer un projet en positif, un projet de société alternatif. De fait, si la colère et les raisons d’en finir avec ce système sont bien présentes, les hypothèses quant à son remplacement font cruellement défaut. Laura Varlet a ainsi conclu le premier débat en notant : « C’est encore une fois pour moi une des limites des différents mouvement, et y compris de mouvements qui ont eu lieu dans le monde du travail, c’est qu’on reste à un stade revendicatif, défensif, à voir les problèmes qu’on a en face (climat, violences policières, crise économique), mais on a une difficulté à apporter une réponse d’ensemble. […] Face à une classe dominante organisée qui a sa police, sa justice, quel contre-pouvoir, quelle auto-organisation, quel projet politique on propose ? Ça ne suffit pas de se défendre, il faut passer à l’offensive. »

Offensive autoritaire : une situation politique à la croisée des chemins

Si la jeunesse a été relativement absente des dernières grandes mobilisations (loi travail, réforme des retraites), celle-ci est revenue sur la scène sociale en se mobilisant en dehors des cadres traditionnels du mouvement étudiant au travers notamment de la question climatique, contre les violences policières et le racisme. Une jeunesse qui se politise à vitesse grand V, un réveil de la base ouvrière des transports cet hiver, en passant par les Gilets jaunes, aux manifestations monstres contre les violences policières et contre l’impunité de la police ces dernières semaines, la situation est marquée par une accumulation de luttes qui a de quoi nourrir l’optimisme. Il faut aussi rappeler la défiance vis-à-vis du pouvoir, qui a enchaîné les fiascos sur la gestion sanitaire de la crise du Covid.

Mais si les luttes se multiplient, elles restent bloquées par ce plafond revendicatif et la bourgeoisie continue de dérouler son agenda austéritaire, de plus en plus autoritaire. Ces dernières années ont constitué un renforcement extraordinaire des éléments les plus anti-démocratiques de la Vème République. Le renforcement des pouvoirs des forces de répression, les attaques contre la presse, une discrimination accrue envers les musulmans, la Loi Sécurité Globale, la loi contre le séparatisme en sont autant d’expressions. Les invités se retrouvent, avec des nuances, pour dire que la situation est à la croisée des chemins, particulièrement paradoxale : entre des possibilités qui pourraient aller jusqu’au fascisme mais aussi ouvrir une période pré-révolutionnaire pour Eric Coquerel. « Des choses, en partie nouvelles, qui se passent des deux côtés de la barrière sociale » pour Stathis Kouvelakis : aggravation des attaques néo-libérales, crise politique et d’hégémonie des gouvernants, fuite en avant autoritaire et raciste et vagues successives de mobilisations sociales mais qui n’aboutissent pas. « La crise s’approfondit des deux côtés ».

Des divergences se sont cependant exprimées entre les intervenants sur la caractérisation de l’offensive autoritaire. Là où Stathis Kouvelakis voit des éléments fascisants d’ores et déjà à l’œuvre, Gaël Quirante estime que, sans minorer l’offensive autoritaire de la bourgeoisie, celle-ci n’a pas encore besoin de procéder à l’exécution des militants, à l’écrasement des organisations ouvrières, syndicales, populaires, pour arriver à ses fins. Un point de vue partagé par Nathalie Artaud et Daniela Cobet qui précise que le fascisme est un élément déterminé historiquement (ce qui ne signifie pas qu’il soit désormais caduque), une forme particulière de l’exercice du pouvoir de la bourgeoisie.

La situation d’offensive de ces derniers mois contre les musulmans, notamment contre les associations comme Baraka City, comme le CCIF qui ont été dissoutes par le pouvoir, apparaît à Youcef Brakni comme un élément d’autoritarisme extrêmement avancé qui l’amène à interroger les autres invités sur le « déjà-là » du phénomène fasciste ou autoritaire. Daniela Cobet, à partir de l’exemple brésilien et en particulier de l’Etat de Sao Paulo rappelle l’attitude génocidaire de la police face à la population noire, persistante au Brésil peu importe les gouvernements, affichant une « relative indépendance » entre le régime politique (par exemple à l’époque du PT de Lula ou de Dilma Roussef qui n’était clairement pas fasciste) et des populations dont la vie compte moins pour le pouvoir, pour des raisons racistes, forgées par des siècles d’esclavage. Un problème que l’ensemble de la gauche révolutionnaire doit prendre en charge, doit dénoncer et sur lequel elle doit mobiliser, mais que Daniela Cobet tient à distinguer du fascisme comme régime politique. La discussion n’a pas été épuisée quant à la caractérisation de cette offensive autoritaire, fasciste, pré-fasciste ou non.

Ce qui est paru clair cependant, c’est que la situation est propice à des bouleversements rapides et brusques. Pour Nathalie Arthaud comme Daniela Cobet il est plus que nécessaire que les révolutionnaires répondent sur le terrain politique à la crise économique, qui aujourd’hui se traduit par une catastrophe sociale avec la multiplication des licenciements et des fermetures d’entreprise. En l’absence d’une telle politique, les réponses qui seront apportées par le pouvoir pour s’assurer que ce soient les classes populaires qui en payent les frais, ne fera qu’accentuer encore plus ce tournant autoritaire si une force ne s’y met pas en travers de la route.

Quelle stratégie face à la crise et à la question du pouvoir ?

Face à l’ensemble de ces problèmes, quelles perspectives pour les organisations, pour les personnes qui se mobilisent ? La question de l’accession au pouvoir pour inverser radicalement la donne s’est posée tout au long du débat, et à ce sujet deux perspectives s’affrontent. D’un côté Eric Coquerel, de la France Insoumise, derrière un projet de « révolution citoyenne » qui, sans éliminer de son discours les mobilisations sociales, pose comme un pré-requis incontournable la victoire électorale, et de l’autre Nathalie Arthaud, Gaël Quirante et Daniela Cobet qui défendent la perspective d’une révolution ouvrière.

La discussion est revenue longuement sur l’expérience grecque de Syriza, à laquelle a participé Stathis Kouvelakis en tant que membre de la direction de ce front d’organisation de gauche arrivé au gouvernement en janvier 2015. Déjà à l’époque, Syriza a constitué un exemple pour le Front de gauche et une partie de l’extrême-gauche qui y voyaient la possibilité enfin venue de contrer les offensives néolibérales de la bourgeoisie. Plus rare étaient ceux qui dénonçaient dès le début le lien aux institutions de Syriza, et annonçaient largement le fait que cette force politique servirait de canalisation après les épisodes de lutte de classe importants des années précédentes. Aujourd’hui la situation en Grèce est la suivante. Après avoir trahi nombre de ses engagements et le mandat qui lui avait été accordé, Alexis Tsipras a accompagné les plans de la bourgeoisie mieux que n’ont pu le faire la droit et la gauche socialiste avant lui, tout en réprimant les manifestations et appliquant des mesures contre les migrants. Largement décrédibilisé, il a ouvert la voie à un retour de la droite lors des dernières élections.

De cette expérience électorale, Stathis Kouvelakis (qui a quitté Syriza après la trahison de Tsipras quant au mémorandum imposé par la Troïka en juillet 2015) affirme que gagner les élections, être majoritaire au Parlement, revient à être au gouvernement mais pas au pouvoir. Un pouvoir qui se situe dans le pouvoir économique de la bourgeoisie, dans l’Etat et dans les institutions européennes qui l’ont largement démontré aux Grecs en leur faisant payer durement le fait de relever la tête. De ce point de vue, Kouvelakis tire le bilan d’un manque de liens suffisamment solides avec le mouvement extra-parlementaire et le manque de préparation face à la vengeance des classes dominantes européennes qui ont voulu « nous faire rendre gorge », manque de préparation face au blocus économique.

Pour expliquer ce revirement qui a largement démoralisé la classe ouvrière en Grèce trahie en quelques mois par ceux qui avaient éveillé de si grands espoirs, Eric Coquerel a évoqué la responsabilité de Tsipras. « Le ver était dans le fruit » a-t-il affirmé. Coquerel a également repris un argument souvent utilisé en 2015 : « La France n’est pas la Grèce », sous-entendant que le rapport de force de la France au sein de l’UE est incomparable entre les deux pays. Cela est sûrement vrai, en revanche cet argument tend à poser une réalité de l’UE comme si la bourgeoisie française lui était extérieure et qu’une force « étrangère » opprimait la France mais de laquelle elle pourrait se détacher. Or, ce sont les bourgeoisies françaises et allemandes qui ont « fait rendre gorge » aux travailleurs grecs, qu’est-ce qui, sans lutte déterminée pour en finir définitivement avec la bourgeoisie française l’empêcherait de recommencer ?

Si Coquerel et Kouvelakis affirment l’inéluctabilité et l’aspect incontournable du processus électoral, Daniela Cobet leur oppose une perspective fondée sur la centralité de la lutte de classe. De fait, si Coquerel affirme dans ce débat que des mobilisations seront nécessaires pour qu’un projet électoral se réalise, le centre de gravité privlégié de Syriza, mais aussi de la France Insoumise se situe sur le terrain des institutions. Alors comment prendre possession du pouvoir réel dans cette perspective révolutionnaire ? Pour Narthalie Artaud, « la conquête du pouvoir, c’est l’expropriation de la bourgeoisie », que seuls les travailleurs peuvent mettre en œuvre, en prenant toutes leurs affaires (économiques, politiques, tous les aspects de la société) en main. Cela suppose donc, comme le développe Daniela Cobet, que c’est encore une fois la lutte des classes (majoritairement extra-parlementaire) qui soit décisive, l’action indépendante des travailleurs et non pas que « l’acte fondateur de la transformation sociale, soit nécessairement l’arrivée d’un homme ou d’une femme au pouvoir ». La bourgeoisie ne s’embarrasse pas de ses lois quand sa domination est mise en danger. Une stratégie institutionnelle revient donc à se lier les mains dans le dos face à un ennemi puissant. C’est tout le drame de la contre-révolution chilienne menée par Pinochet que Allende fait entrer au gouvernement pour calmer la bourgeoisie chilienne en même temps qu’il refuse l’armement des ouvriers et des paysans qui font face à la répression des militaires.

Ce changement de perspective contribue également à interroger non seulement la méthode mais aussi le contenu des projets de transformation sociale défendus de part et d’autre. Si Coquerel insiste sur le caractère révolutionnaire de la « révolution citoyenne », Daniela Cobet l’interroge. « Qu’est-ce qu’on fait de l’Etat, qu’est-ce qu’on fait de la police ? ». Que faire également des patrons français pour lesquels Mélenchon a affirmé comme étant de ses amis ou de ceux qui l’inspirent à l’instar de Dassault ou de Martin Bouygues ? La révolution citoyenne peut-elle se permettre de les exproprier ? Ou leur laisse-t-on le pouvoir ? Sur toutes ces questions, le projet politique mis en avant par celles et ceux qui, à gauche, défendent une stratégie électorale, reste très flou. C’est le cas de la FI qui met en avant une « police républicaine » (elle ne devra plus réprimer les grèves et protéger les patrons contre les ouvriers en grève ?), qui ne revendique la nationalisation que de quelques grandes industries et de quelques banques, ou qui ne tranche pas clairement le problème de l’Etat. A gauche de la FI, c’est le problème également de l’appel « Rejoignons-nous » (signé par Stathis Kouvelakis et des membres du NPA notamment) qui maintient l’ambiguïté sur ces questions.

A ce débat sur le contenu correspond un débat organisationnel sur le type de parti à construire. Au parti-mouvement de la France Insoumise, aux contours extrêmement larges, une partie des intervenants dont Daniela Cobet ont au contraire insisté sur la question de la construction d’un parti révolutionnaire.

Un outil de combat et de prise du pouvoir : un grand parti révolutionnaire

Kouvelakis rappelait avec justesse que la crise révolutionnaire réelle ne surgit pas quand les révolutionnaires crient des mots d’ordre d’expropriation un peu plus fort mais quand les « besoins de la population demandent un renversement radical ». Mais, la description d’une situation où la montre tourne, où les épisodes de lutte des classes se font de plus en plus resserrés et radicaux (malgré les limites programmatiques déjà évoquées), et où tous les intervenants abondaient dans le constat d’une crise économique qui va être un véritable massacre social pour plusieurs catégories de la population, un tel cap, où la société capitaliste ne peut plus du tout répondre aux besoins élémentaires de la population, n’est-il pas déjà en train de se profiler à l’horizon ?

Dans cette perspective, Daniela Cobet pointe l’urgence que l’extrême-gauche se mette à niveau d’un point de vue organisationnel. La militante énonce ainsi la nécessité d’un grand parti révolutionnaire : « Je pense qu’aujourd’hui il y a un espace pour construire un parti révolutionnaire et communiste qui soit capable d’attirer non pas des millions parce qu’on est pas dans une situation révolutionnaire, mais peut-être quelques dizaines de milliers de travailleurs, jeunes, de militants des quartiers populaires, d’anciens Gilets Jaunes qui sont en recherche de radicalité, en recherche de projet.

On ne peut pas se contenter, ni LO, ni le NPA, de ce que nous sommes aujourd’hui et peut-être qu’il va falloir à un moment donne que et LO, et le NPA et des militants de l’antiracisme politique, et des Gilets Jaunes, et des camarades dans d’autres organisations et d’autres projets mais qui sont pour une transformation révolutionnaire de la société et pour abolir le capitalisme on discute sérieusement, non seulement de ce qu’on fait ensemble dans les luttes, mais y compris comment on peut, avec toutes les libertés de tendance, de désaccords qu’il peut y avoir entre nous, peut-être envisager, la construction d’une grande organisation révolutionnaire qui ne soit pas marginale mais qui soit véritablement en mesure de peser sur les événements au moment où cette crise énorme qu’on est en train de vivre va donner lieu à des explosions sociales et des possibilités révolutionnaires. »

Dans une telle perspective, l’extrême-gauche doit mettre au centre le débat stratégique. Une soirée comme celle de ce mardi peut être un premier pas dans l’organisation de discussions entre différentes composantes de la gauche révolutionnaire pour faire émerger, en lien avec tous les travailleurs et les jeunes qui se radicalisent dans les manifestations, dans les grèves pour faire émerger un tel parti qui soit un outil pour les victoires de demain !


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