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Matraques en fin de manif pour la Nuit Rouge

30.000 personnes à Bordeaux. Ça déborde aussi chez Juppé

Dès le matin, à 9h45, dans le tram pour Bordeaux, le wagon était plein d’ouvriers qui se rendaient à la manif. Venus de Dordogne, cela donnait un premier aperçu des dimensions qu’allait atteindre cette manifestation. A l’arrêt Stalingrad, une trentaine des jeunes lycéens s’entassent aussi dans le wagon, ils montent en chantant des slogans contre la Loi Travail. Ils transmettent à tous la joie de la jeuneuse.

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Correspondante

On descend à Porte de Bourgogne, sous une pluie battante. Des cortèges de travailleurs et d’étudiants se dirigent en flux continu vers Place de la Victoire. 30.000 manifestants parcourent les rues de Bordeaux en scandant des slogans contre la loi El Khomri, contre les violences policières, contre l’état d’urgence, etc.

A Bordeaux, on a rarement connu une manifestation de cette envergure. Les cortèges les plus importants sont ceux de la CGT, FO, Solidaires-Sud. Les jeunes, les étudiants et les lycéens sont en tête de manif.

La semaine, d’ailleurs, a été chargée pour les étudiants, avec l’occupation d’amphithéâtre à Bordeaux 3, l’occupation de deux bâtiments dans la nuit de mercredi à jeudi et le blocage filtrant, jusqu’à la manif, et à Bordeaux 4, une occupation qui a tourné court en raison des pressions de l’administration qui menaçait d’appeler les flics.

A la suite de cette mobilisation, une « Nuit rouge » devait se tenir, version bordelaise de la « Nuit debout ». Suite à la manifestation, de petits groupes se dirigeaient déjà vers la place St Michel où devait avoir lieux l’événement pour installer les espaces (pour les concerts prévus, les spectacles, etc.). Les CRS étaient ben nombre, avec 4 camions déjà présents sur la place, ainsi que de nombreuses voitures de police dispersées dans les rues adjacentes.

La police, d’ailleurs, est intervenue une première fois pour disperser le groupe alors présent (une petite centaine). La plupart des ’occupants se sont alors retrouvés sur la place de la Victoire où les principales altercations ont eu lieu.

Cette tentative d’événement avorté s’explique en partie par une météo très froide pour la saison mais également par les violences policières. Cela ne nous a pas empêché de prendre rendez-vous pour le 5 avril.


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