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Journée « Quartier mort »

Atelier SNCF de Périgueux, la lutte ne s’arrêtera pas là

« Novembre 2016 : 90 suppressions. Décembre 2017 : 60 suppressions. 2017 : 0 suppression ! » Le mot d’ordre transcrit bien la motivation générale. Les temps de mobilisations s’enchaînent : assemblée générale vendredi dernier, journée d’action et manifestation jeudi, les cheminots de Périgueux restent déterminés pour la sauvegarde de leurs emplois.

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Des assemblées générales qui mobilisent toujours

Vendredi dernier encore, les cheminots de l’atelier de Périgueux se sont réunis autour de la question des suppressions de postes qui doivent toujours toucher l’établissement. Cette mobilisation a commencé en novembre 2016, où, dès l’annonce, la mobilisation s’est mise en place.

Opération « Quartier mort »

Jeudi dernier, la journée a commencé par une action dans le quartier du Toulon. Cette action, « Quartier mort », s’inscrit dans la continuité de la mobilisation avec comme message clair le fait que c’est l’ensemble du quartier qui sera touché par les suppressions de postes, voire par la fin de l’atelier qui est aujourd’hui de 540 travailleurs. Une bâche noire a été posée sur les ateliers pour symboliser leur mort. Les commerces de la rue ont également montré leur soutien avec cette même symbolique en fermant une heure pour soutenir la lutte.

Une mobilisation qui commence à payer

Aujourd’hui, sur les sites de Périgueux et Sainte concernés par les annonces de la direction, 50 suppressions sont encore prévues sur les 120 initialement prévues. Signe que la bataille paie, mais n’est pas finie, les cheminots ne s’arrêteront pas. L’objectif est la conservation des postes actuels, ce qui implique un changement dans les tâches effectuées par les ateliers, point sur lequel alertent depuis des années les syndicats…

Jeudi, c’était 74% de grévistes et une manifestation à 400 personnes. Les prochains rendez-vous sont fixés, avec un moral renforcé par le recul progressif des positions initiales. Le jeudi 2 février, une journée de grève nationale appelée notamment par la Fédération CGT des Cheminots.


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