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Après des sacrifices l’an dernier, toujours aucune compensation pour les travailleurs

Début d’une grève illimitée chez Benteler à Migennes

Aujourd’hui les travailleurs de l’équipementier automobile Benteler entrent dans leur seconde journée de grève illimitée. Cette entreprise effectue essentiellement des travaux pour de grands groupes tels que Renault ou PSA Peugeot. Alors qu’ils avaient l’an passé concédé des sacrifices à l’entreprise pour assurer leurs emplois, aujourd’hui ils entrent en lutte en revendiquant des compensations Antoine Bordas

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Des concessions pour sauvegarder l’emploi


En 2016, Force ouvrière, le syndicat majoritaire dans l’entreprise avait passé « un accord de performance économique » avec la direction. Suite à cela les employés ont travaillé 15minutes de plus par semaine, accepté un gel des salaires et se sont vus retirer plusieurs jours de RTT. En contre partie l’entreprise garantissait un volume d’activité permettant un maintient de l’emploi à long terme.

Un contrat transféré sur un site Allemand

Aujourd’hui, une commande avec Toyota à été confiée à un site Allemand, l’entreprise mettant en avant un carnet de commande déjà trop rempli pour le site de Migennes, alors que les représentants syndicaux expliquent que : « Le contrat Toyota nous offrait la garantie de l’emploi jusqu’en 2025 et représentait une quinzaine d’embauches supplémentaires ».

Des grévistes déterminés

Mercredi, l’équipe de nuit a entamé la grève avec seulement 17 personnes contre 70 prenant leur poste.
Depuis, c’est une soixantaine de personnes qui demandent un dialogue avec la direction pour revendiquer des compensations. Ils n’ont pas encore été entendus. Les travailleurs, en plus de se sentir floués par cet accord, demandent à être traités comme sur les autres sites français, notamment sur le fait d’avoir un 13ème mois.
La production continue car l’entreprise emploie au total 400 personnes dont 100 intérimaires, mais « la quasi-totalité des agents de maintenance sont à l’arrêt, ce qui veut dire que les machines ne pourront pas être réparées et donc la continuité de la production n’est pas certaine ».
La pression est donc mise sur la direction pour qu’elle comprenne que les bénéfices qu’elle a réalisé sur le dos des travailleurs doivent être maintenant répartis un minimum.On connaît les bénéfices dégagés par les grands groupes automobiles aujourd’hui et les salaires que touchent leurs dirigeants, mais ce sont pourtant toujours les mêmes qui doivent faire des concessions tout en sachant que leur emploi n’est pas assuré.


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