×

Action unitaire

“Du pognon pour les retraites, pas pour des canons !” : action interpro sur la rocade de Bordeaux

Ce mardi matin, un lâché de banderole contre la réforme des retraites a été réalisé sur la rocade bordelaise à l’initiative de la CGT énergie avec le soutien de cheminots, de buandiers, de Révolution Permanente et l’organisation de jeunesse Le Poing Levé. L’objectif de cette action inter-pro : amplifier et élargir la mobilisation en construisant la grève reconductible dès le 7 et 8 mars.

Jahan Lutz

21 février 2023

Facebook Twitter

Ce mardi matin sur la rocade bordelaise, plusieurs secteurs syndicaux et de jeunesse se sont réunis dans une action commune pour amplifier et élargir le mouvement contre la réforme des retraites, en particulier en vue de la construction de la grève reconductible dès le 7 et 8 mars. Ainsi, à l’initiative de la CGT Energies 33, CGT RTE Sud-Ouest, CGT Bordeaux Gare, CGT Blanchisserie CHU Bordeaux, Révolution Permanente et son organisation de jeunesse Le Poing Levé, les participants à l’action se sont retrouvés tôt ce matin pour un lâché de banderole sur la rocade.

On peut y lire entre autres, « Tu nous mets 64, on te re-mai 68 ! », montrant en cela la volonté de durcir la mobilisation jusqu’au retrait total de la réforme. Plus encore, les mots d’ordre dénoncent la politique du gouvernement qui fait payer la crise aux travailleurs mais de l’autre côté investit massivement dans la guerre et l’armement pour sa politique militariste : « Du pognon pour les retraites, pas pour des canons ! ». Un mot d’ordre profondément politique qui exprime que le mouvement massif en cours dépasse largement la simple revendication du retrait de la réforme.

Enfin, après la fin de la séquence parlementaire, cette action interpro a une importance politique particulière dans la période, d’autant plus qu’elle porte la nécessité d’approfondir cette dynamique au travers de liens entre les différents secteurs comme le montre la banderole "Pour nos conquis sociaux, grève inter-pro !”. Pour gagner, il faudra effectivement construire une grève reconductible large et coordonnée pour réellement bloquer l’économie à partir du 7 mars. Toutes les forces doivent être employées dans cette perspective, et l’intersyndicale doit également la généraliser en lui donnant les moyens pour la concrétiser tout en élargissant les revendications. Surtout, celle-ci ne peut pas se bâtir sans la construction d’une véritable auto-organisation à la base qui permette à chaque gréviste de s’emparer du mouvement et d’en être acteur.


Facebook Twitter
Scandale : l'inspection du travail refuse le licenciement de Christian Porta, InVivo tente de passer en force

Scandale : l’inspection du travail refuse le licenciement de Christian Porta, InVivo tente de passer en force

Pour un 1er mai contre leurs guerres et l'austérité : rejoins les cortèges de Révolution Permanente !

Pour un 1er mai contre leurs guerres et l’austérité : rejoins les cortèges de Révolution Permanente !

SNCF : 300 personnes en soutien à Régis, menacé de licenciement pour avoir dénoncé des VSS

SNCF : 300 personnes en soutien à Régis, menacé de licenciement pour avoir dénoncé des VSS

Roissy : face à la pression patronale, les salariés d'un sous-traitant de Sixt en grève reconductible

Roissy : face à la pression patronale, les salariés d’un sous-traitant de Sixt en grève reconductible

Éducation : la grève du 22 avril ne peut rester isolée, il faut un plan pour élargir la lutte !

Éducation : la grève du 22 avril ne peut rester isolée, il faut un plan pour élargir la lutte !

« Ils veulent museler toute contestation ». La CGT Fleury Michon appelle à la grève contre la répression

« Ils veulent museler toute contestation ». La CGT Fleury Michon appelle à la grève contre la répression

5 jours de mise à pied : la SNCF réprime Marion, cheminote ayant dénoncé une agression sexuelle

5 jours de mise à pied : la SNCF réprime Marion, cheminote ayant dénoncé une agression sexuelle

« Tavares gagne 36,5 millions grâce aux ouvriers sous-payés » Vincent, délégué CGT Stellantis

« Tavares gagne 36,5 millions grâce aux ouvriers sous-payés » Vincent, délégué CGT Stellantis