A Hélène Boucher (Paris XXème), Juliot Curie (Nanterre), au lycée Lamartine (Paris 8ème), Racine (Paris 9ème), mais aussi à Jules Guesdes (Montpelier), Brequigny (Rennes), à Marseille, Bordeaux, Toulouse ou encore au Mans, plusieurs lycées étaient bloqués ce mardi dans le cadre de la journée de mobilisation de ce mardi.
Sur les lycées plusieurs blocus ce matin : lycée Hélène Boucher (Paris XXème), Juliot Curie (Nanterre), Jules Guesdes (Montpellier), Lycée Lamartine (Paris 8ème), Lycée Racine (Paris 9ème). A Racine les lycéens scandent "Macron t'es foutu, Racine est dans la rue !" #Greve18Octobre pic.twitter.com/6eqNGhMnhQ
— Révolution Permanente (@RevPermanente) October 18, 2022
L’occasion pour les lycéens mobilisés d’exprimer leur solidarité en direction de la lutte des raffineurs et du monde du travail pour l’augmentation des salaires, mais aussi de dénoncer la répression qui s’abat depuis le début de la semaine sur le lycée Juliot Curie à Nanterre. Dans l’éducation nationale, la mobilisation ce mardi 18 octobre, était également l’occasion de protester contre la mise en application de la réforme du lycée professionnel.
"On bloque contre la réforme des lycées professionnels ! Contre la répression policière à Juliot-Curie, et en soutien à nos professeurs !
"Plus de profs, moins de keufs ! Plus de profs, moins de
Une nouvelle fois face à la mobilisation lycéenne, la police a répondu par la matraque. A Sarcelles, devant le lycée Jean Jacques Rousseau, la police est intervenue à grand renfort de gaz lacrymogène pour débloquer l’établissement.
La police jette des lacrymos sur les élèves mobilisés au lycée la Tourelle à Sarcelles dans le 95. Les élèves suffoquent devant les grilles du lycée. Stop à la répression lycéenne !#Greve18Octobre pic.twitter.com/CqmLiw7PEA
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Au lycée Voltaire (Paris), la Bac a interpellé deux lycéens mobilisés.
Au lycée Voltaire, alors que les élèves bloquent contre la répression, la BAC vient d'embarquer deux lycéens... Un des policiers vient de pointer son LBD sur les élèves #Greve18Octobre #Repression pic.twitter.com/hsssLFrJCq
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En d’autres termes, une fois de plus, les forces policières ont mis les petits plats dans les grands pour briser dans l’œuf un début de mobilisation lycéenne. S’il fallait encore s’en convaincre, démonstration est faite, qu’à la colère de la jeunesse, le gouvernement n’a que le mépris et la répression à offrir.
