Crédits photos : Tweeter Dauphine Mobilisée
Suite à une action militante de blocage de Dauphine deux étudiantes ont été arrêtées et placées en GAV 😡
Rassemblement en cours devant le commissariat du 16e, 75 rue de la Faisanderie !
Soutenons nos camarades et crions ensemble notre colère face à la #répression ✊ pic.twitter.com/Vrywt4mVeX
— Université Ouverte (@UnivOuverte) March 9, 2020
Au lendemain du 8 mars et de la vague de violences policières qu’ont subies les femmes ce week-end durant les manifestations, c’est un énième épisode de la répression policière qui a eu lieu ce lundi matin. Deux étudiantes ont été arrêtées et embarquées alors qu’elles se mobilisaient sur leur fac, pendant qu’un blocage avait lieu en protestation contre la LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche) et la réforme des retraites.
Dauphine bloquée pendant quelques heures, mais dauphine bloquée. La lutte continue #jusquauretrait LPPR et Réforme des retraites pic.twitter.com/P1HjZRq6UL
— Dauphine Mobilisée (@dauphinemob) March 9, 2020
Alors que dans de nombreuses universités la mobilisation se poursuit comme on l’a vu avec la réussite de la journée de manifestation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche ce 5 mars, dans cette continuité, un bâtiment a été bloqué durant quelques heures. La répression a été au rendez-vous, c’est la logique dans laquelle est le gouvernement qui craint de nouveau l’entrée en lutte de la jeunesse.
La réponse a été immédiate, un rassemblement s’est organisé pour soutenir les deux militantes :
Rassemblement devant le commissariat du 16e, contre la répression disproportionnée de ce gouvernement.
Soutien à nos camarades@UnivOuverte @NanterrePasTaRt pic.twitter.com/M2kegB0Sqc— Dauphine Mobilisée (@dauphinemob) March 9, 2020
Comme depuis le début du mouvement en cours contre les attaques de Macron, le gouvernement ne cesse d’user de répression pour tenter de dissuader ceux qui prennent part à la lutte, et de contenir le mouvement social. Forcément, après les échecs des tentatives d’apaisement par le haut, et la perte totale de crédibilité à laquelle ils font face depuis des mois, Macron et son ministère jouent la carte de l’autorité, que ce soit avec l’utilisation du 49.3 ou en mobilisant systématiquement leur flotte policière dès qu’a lieu la moindre action de contestation.