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Sionisme à distance

Le Guatemala suit les Etats-Unis et déménage son ambassade à Jérusalem

Les Etats-Unis ont applaudi dimanche la décision du Guatemala de transférer son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, en appui à la résolution du président américain Donald Trump.

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Photo : EPA/SAUL MARTINEZ

Le Guatemala, le Honduras, les Îles Marshall, la Micronésie, la République de Palaos, le Togo et la République de Nauru font partie de ces neuf Etats qui se sont associés, jeudi 21 décembre, aux États-Unis et Israël pour voter contre une résolution condamnant la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat sioniste. En bonne logique, le 24 décembre, le président guatémaltèque Jimmy Morales, ancien comique et classé très à droite, a annoncé, sur Facebook, que l’ambassade du Guatemala, en Israël, serait déplacée de Tel Aviv à Jérusalem. Ce lundi 25 décembre, le ministère des Affaires étrangères du Guatemala a annoncé avoir « débuté le processus de mise en œuvre de cette décision ».

L’action a été applaudie à la fois par le gouvernement américain et par Benjamin Netanyahu, premier ministre d’Israël, qui a célébré lundi la décision de son homologue et a annoncé que d’autres pays soutiendront l’action : « d’autres pays reconnaîtront Jérusalem et annonceront le transfert de leurs ambassades (...) je le répète : il y en aura d’autres, ce n’est qu’un début et c’est important ». La vice-ministre des affaires étrangères israélienne Tzipi Hotovely a de son côté soutenu qu’Israël était en contact avec « au moins dix pays dont certains en Europe », dans une interview à la radio, pour le transfert de leurs ambassades de Tel-Aviv à Jérusalem.

Pour l’heure on parle surtout du Guatemala, du Honduras, des Îles Marshall, de la Micronésie, de la République de Palaos et la République de Nauru. A part le Togo -pays clef pour l’impérialisme françafricain et qui a également voté contre la résolution non-contraignante ratifiée par 128 pays condamnant les Etats-Unis-, il s’agit, pour le reste, de pays où l’impérialisme étatsunien fait la loi. C’est le cas du Guatemala, bien entendu, mais aussi du Honduras, où Washington a couvert le renversement du président Manuel Zelaya en 2009 et tire encore aujourd’hui les ficelles dans le cadre des violences post-électorales orchestrées par la droite et qui secouent le pays.


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