Révolution et internationalisme

Le Nicaragua, le mouvement trotskyste et la Brigade Simon Bolivar

Le Nicaragua, le mouvement trotskyste et la Brigade Simon Bolivar

Il y a quarante ans, la révolution nicaraguayenne a profondément et durablement divisé le mouvement trotskyste international. La question du rapport au sandinisme et de l’intervention dans le processus révolutionnaire était au centre de ces débats.

Illustration : un détachement de la Brigade Simon Bolivar, au Nicaragua, été 1979

Le Secrétariat unifié de la IV° Internationale, alors d’assez loin le premier regroupement trotskyste international, était divisé en deux grands courants. La majorité comprenait la plupart des organisations européennes, dont en France la LCR, ainsi que le SWP (SocialistWorkers Party) étatsunien et les organisations qui en étaient proches, en Australie, au Canada et ailleurs. La minorité, qui s’était constituée en Tendance puis Fraction bolchevique (FB), regroupait la majorité des forces trotskystes en Amérique latine, ainsi que quelques militants et groupes en Europe [1].

Depuis l’assassinat en janvier 1978 de Pedro Joaquín Chamorro, le Nicaragua connaissait une situation de contestation populaire et d’affrontements croissants entre le mouvement de masse et la dictature, qui ouvrait la possibilité de la révolution. Tandis que la majorité du Secrétariat unifié n’y accordait que peu ou pas d’importance, la Fraction bolchevique construisit là où elle était présente une campagne de soutien à la lutte du peuple nicaraguayen.

Durant les premiers mois de 1979, de nombreux courants latino-américains, allant du nationalisme bourgeois à la gauche, réformiste ou révolutionnaire, travaillèrent à la formation de brigades internationales de combattants – sur le modèle de celles de la guerre d’Espagne – pour aller lutter, aux côtés du FSLN et sous sa discipline militaire, contre la dictature de Somoza. Parmi eux, le PST (Parti Socialiste des Travailleurs) colombien et la Fraction bolchevique, qui organisèrent depuis la Colombie la brigade Simon Bolivar (BSB).

Le 13 juin 1979, dans une conférence de presse tenus à Bogota, le PST colombien lança un appel à des volontaires pour former la Brigade Simon Bolivar (BSB). Cet appel eut une résonance continentale. Les brigades de Haïtiens résidant à New York et les « Sandinistes pour le socialisme », organisation fondée par des Nicaraguayens et des Salvadoriens résidant à Los Angeles, passèrent des accords avec la BSB en apportant 150 volontaires. Deux brigades furent formées au Costa-Rica et d’autres volontaires rejoignirent la brigade depuis le Panama et l’Equateur. Ils arrivèrent y compris d’Argentine et du Brésil, deux pays qui vivaient alors sous la botte de dictatures militaires.

L’engagement de base qui unissait les membres de la BSB était d’aller combattre sous la discipline militaire du FSLN et de défendre après la prise du pouvoir une politique de classe indépendante. Une fois formée, la brigade élit en son sein une direction politique, qui fut composée de deux dirigeants centraux du PST argentin et d’un troisième du PST colombien, ainsi qu’une direction militaire composée de membres ayant les capacités techniques requises.

Selon Humberto Ortega, membre de la Direction nationale sandiniste devenu ensuite le commandant en chef de l’armée, il y eut au total près de 5000 combattants étrangers et en leur sein, le détachement organisé le plus nombreux, qui en regroupait environ 300, était celui de la Brigade Simon Bolivar [2]. La brigade combattit sur le front sud et plus tard sur celui de la côte est, où elle joua un rôle important dans la libération de Bluefields. Dans cette ville, la BSB participa à des occupations d’entreprises, remises en activité sous contrôle ouvrier, ainsi qu’à la fondation de dix syndicats.

Le front sud était dirigé par la tendance « tercériste » des frères Ortega et son principal responsable militaire était Eden Pastora, le « commandant Zéro » qui allait plus tard rejoindre la Contra. Durant les mois que dura la campagne, les troupes du FSLN subirent sur ce front des pertes de 25 % de leurs effectifs, blessés ou tués au combat. Engagée dans les combats à partir de la fin juin, la BSB eut dans ses rangs trois morts (les brigadistes colombiens Mario Cruz Morales et Pedro J. Ochoa, ainsi que le nicaraguayen Max Leoncio Senqui) et de nombreux blessés, parmi lesquels un membre du Comité Central du PST colombien.

Après la fuite de Somoza, s’installa à Managua – le 19 juillet 1979 – le gouvernement de reconstruction nationale (GRN) mis en place par le FSLN avec des secteurs anti-somozistes de la bourgeoisie nicaraguayenne, et dont le programme prévoyait la mise en place d’une « économie mixte » : seuls les biens appartenant à Somoza et à son entourage seraient donc expropriés, leurs terres agricoles faisant l’objet du programme à venir de réforme agraire, tandis que les nationalisations – avec indemnisation – se limiteraient au système bancaire alors en faillite.

L’expulsion de la Brigade Simon Bolivar

La politique du GRN et du FSLN se heurta alors à des secteurs de la classe ouvrière et de la paysannerie qui réclamaient leur dû dès à présent, en s’organisant et se mobilisant pour l’obtenir avec leurs propres méthodes, en particulier des occupations d’usines et de terres. Ces secteurs trouvèrent à leur côté les petits groupes maoïstes ou trotskystes qui existaient au Nicaragua, ainsi que les militants de la brigade Simon Bolivar.

Le programme de la BSB comportait notamment l’armement des masses, l’expropriation sous contrôle ouvrier ou paysan des entreprises et terres de la famille Somoza ainsi que de toutes celles se trouvant entre des mains impérialistes, la rupture des pactes militaires et politiques avec l’impérialisme US, la libération des prisonniers politiques et de pleines libertés de presse, d’organisation, de réunion et d’expression, ainsi que la convocation à des élections libres à une Assemblée constituante souveraine. Ce programme fut assez vite repris à son compte par un secteur, limité mais néanmoins significatif, des masses mobilisées.

Les problèmes commencèrent lorsque la Brigade commença, après le 19 juillet, à le mettre en pratique. Les 80 syndicats et comités d’usine que les brigadistes avaient aidé à créer dans la capitale, le soutien qu’ils apportèrent à la campagne à des organismes indépendants qui s’emparèrent de terres et les distribuèrent directement aux paysans, étaient vus d’un très mauvais œil par les dirigeants sandinistes.

Ces derniers entendaient en effet, d’une part, limiter fortement les objectifs de la révolution en les maintenant dans un cadre compatible avec le système capitaliste, d’autre part, embrigader l’ensemble du mouvement de masse au sein de leurs propres organisations en construction : les CDS, Comités de Défense Sandiniste, remplaçant les CDC, Comités de défense civique, qui avaient été construits par les masses dans le cours de la révolution, ainsi que la CST, Centrale Sandiniste des Travailleurs, au sein de laquelle les nouveaux syndicats indépendants furent contraints de se regrouper sous l’autorité du FSLN.

Significativement, le « Document des 72 heures », adopté le 23 septembre 1979 par une assemblée de 400 cadres sandinistes convoquée par leur direction, lia étroitement la bataille du FSLN pour le contrôle, et l’on peut dire la caporalisation des masses, à sa dénonciation de l’extrême-gauche, par ailleurs assimilée dans la plus pure tradition stalinienne à la « bourgeoisie traître » et aux « résidus du somozisme ». C’est ainsi qu’il plaçait en tête de ses tâches immédiates celle consistant à « isoler la bourgeoisie traître, l’ultragauche et les résidus du somozisme des secteurs démocratiques et organiser les forces motrices de la révolution, en les plaçant en totalité sous la direction du FSLN. » [3]

C’est dans ce contexte que la direction du FSLN développa une campagne de dénonciation des « agitateurs trotskystes » et « extrémistes » de la Brigade Simon Bolivar. En dépit de cette campagne, un rassemblement à Managua de 5000 personnes, dont de nombreux travailleurs, demanda le 14 août que la citoyenneté nicaraguayenne soit attribuée aux ressortissants étrangers de la BSB. Mais les membres de la Brigade furent arrêtés le soir même, et les non-Nicaraguayens expulsés du pays le 16 août. L’expulsion se fit dans le cadre d’une opération menée conjointement avec la police panaméenne, entre les mains de laquelle ces militants furent sérieusement passés à tabac.

Dans un sens, on peut considérer que ces événements ont constitué un aléa de la lutte des classes. Les marxistes-révolutionnaires peuvent à tout moment se trouver victimes de la répression bourgeoise ou bureaucratique, et le risque est nécessairement plus élevé dans un contexte de révolution et contre-révolution. Dans ce cadre, des erreurs peuvent naturellement être commises et il est alors indispensable d’en discuter. Le bilan de la BSB a fait l’objet dans les directions de la Fraction bolchevique d’une discussion écrite et orale approfondie. Ces documents n’ayant pas été, jusqu’à ce jour, rendus publics, on se limitera à citer ici un avertissement lancé par Nahuel Moreno – fondateur et principal dirigeant de la FB –, à mi-chemin de la victoire de l’insurrection et de l’expulsion de la brigade, dans le cadre d’un rapport présenté devant le comité central du PST colombien [4] :

« La révolution provoque une véritable ivresse. Et de même que tout ivrogne considère comme son frère et embrasse le premier qu’il croise dans la rue, tout en se disputant avec son véritable frère, nous, les militants, nous trompons souvent quand nous voyons une révolution. Nous commençons par nous embrasser avec tous ceux qui y sont intervenus et il arrive que l’on tourne le dos à celui qui est vraiment notre frère. Le grand danger de toute victoire révolutionnaire est que se diluent les divergences profondes, catégoriques, antagoniques, aussi bien politiques que de classe, qui existent entre les partis opportunistes et le parti révolutionnaire, entre la bourgeoisie, la petite-bourgeoisie et le prolétariat révolutionnaire (…)

« Tout paraît facile, chaque jour on construit une milice de plus, un syndicat de plus. Le gouvernement, apparemment, nous donne tout ce qu’on lui demande. Ce qui nous amène à croire que la révolution avance inexorablement et que notre seul ennemi est celui qui s’en est allé, que tout nous unit avec le camarade opportuniste et son parti, que nous sommes tous des révolutionnaires et que c’est bien de s’unir avec le parti opportuniste. On ne doit pas être des sectaires et maintenir des divisions artificielles avec les opportunistes qui ont fait la révolution, pense-t-on. Ceci est typique de l’euphorie des premières semaines qui suivent une grande révolution. Trotsky a beaucoup écrit pour alerter sur ce danger ; il a dit, par exemple, que toute révolution divise le parti révolutionnaire, quelle que soit la valeur de sa direction, entre ceux qui veulent s’unir aux opportunistes et ceux qui veulent que la révolution soit plus intransigeante que jamais avec les gouvernements bourgeois et les partis opportunistes. La plus grave erreur est de croire que dans ces moments, il s’agit seulement de pousser tous ensemble, opportunistes et révolutionnaires. »

Soutien au FSLN… contre la BSB et les organisations trotskystes

C’était clairement un aspect du débat. Mais ce n’est pas ce genre de débat que la majorité du Secrétariat unifié a souhaité mener. A la surprise, à l’époque, de beaucoup d’entre nous, le courant mandéliste (du nom de son principal dirigeant, Ernest Mandel) et le SWP étatsunien ont soutenu la répression et l’expulsion de la BSB, avant de se répandre en calomnies sur elle et sur la FB, tout en accordant un soutien politique inconditionnel au FSLN, considéré comme une authentique direction révolutionnaire et internationaliste luttant pour le socialisme.

La délégation officielle, présente à Managua, de la majorité du Secrétariat Unifié, composée d’Hugo Blanco, Peter Camejo, Manuel Aguilar Mora et Charles-André Udry, donna en effet son blanc-seing à la direction du FSLN pour qu’elle expulse la BSB. Puis, dans une déclaration du 3 septembre remise à la direction du FSLN, elle indiqua que « défendre la révolution signifie soutenir la lutte dont l’avant-garde est le FSLN. Toutes les activités qui cherchent aujourd’hui à créer des brèches entre les masses mobilisées et le FSLN sont contraires aux intérêts de la révolution. C’était le cas, en particulier, des activités de la brigade Simon Bolivar (...) Dans une situation politique et économique qui exigeait l’unité dans la lutte la plus large possible, le FSLN a eu raison d’exiger que les membres non nicaraguayens de ce groupe – qui se définissait lui-même d’abord comme une organisation militaire – quittent le pays. » [5]

Il y avait donc un problème de principes extrêmement grave : la majorité du SU soutenait la répression engagée par une direction petite-bourgeoise et un gouvernement bourgeois contre des trotskystes. Au cours de la réunion du SU de fin septembre/début octobre 1979, la majorité du SU amenda quelque peu cette position, mais de façon purement formelle. Tout en réitérant son soutien politique au FSLN et sa condamnation de la BSB et de ses activités, elle affirmait « que l’expulsion de la brigade Simon Bolivar du Nicaragua fut erronée » car sans « minimiser le caractère frauduleux, irresponsable de l’opération Simon Bolivar, nous croyons que le prestige du FSLN était suffisamment grand pour régler le problème par la critique et la dénonciation publique ».

Bien qu’elle fût extrêmement grave, ce n’est cependant pas cette attitude qui provoqua la rupture, mais l’injonction adressée au même moment à la FB et à l’ensemble des groupes trotskystes dans tous les pays d’Amérique Centrale, de cesser immédiatement toute politique révolutionnaire indépendante, de se soumettre aux orientations politiques du sandinisme et du castrisme, et pour cela de respecter le « centralisme démocratique international » du SU, sous peine d’exclusion. Cette politique fut exprimée dans deux « motions » votées par le Secrétariat Unifié lors de sa réunion du 1er octobre 1979.

La première, « sur l’activité des membres de la Quatrième Internationale au Nicaragua », affirmait : « Le Secrétariat unifié décide qu’au Nicaragua, au Salvador, au Guatemala et au Honduras, toute activité politique des membres de la Quatrième Internationale ou ceux qui considèrent la Quatrième Internationale comme direction, doit être prise en charge sous le contrôle direct de la direction du SU sur la base de la ligne politique adoptée par celui-ci. L’OST de Costa Rica et la Fraction bolchevique en particulier sont enjointes de cesser toute activité au Nicaragua, y compris la construction d’organisations, et de limiter elles-mêmes leurs activités entreprises, en collaboration avec le SU et sur la base de la ligne politique adoptée par celui-ci. »

Et la seconde, «  sur la Fraction bolchevique », précisait : « La création et l’activité de la brigade Simon Bolivar, comme moyen d’intervention politique dans la révolution nicaraguayenne, représente une nouvelle étape dans l’évolution de la Fraction bolchevique. Cette opération constituait une rupture ouverte et très grave du centralisme démocratique de la Quatrième Internationale tel qu’il est défini par ses statuts (...) Si la Fraction bolchevique n’agit pas en se conformant à la ligne adoptée par cette réunion du Secrétariat unifié et continue à fonctionner comme une fraction publique mettant sa propre discipline au-dessus de celle des instances élues de la Quatrième Internationale, le Secrétariat unifié recommandera au prochain Congrès mondial de la Quatrième Internationale [convoqué quelques semaines plus tard] l’exclusion de la direction déclarée de la Fraction bolchevique ». [6]

Ceux qui ont ensuite publié des déclarations, textes, brochures parlant de « scission », et d’une scission soigneusement préparée et organisée à l’avance, ont toujours évité de faire connaître ces textes un peu publiquement, y compris pour la grande majorité de leurs militants – autant pour le « fonctionnement démocratique » dont ce courant politique s’est toujours targué !

Ce qui est certain, c’est que l’annonce d’interdictions ou de mise sous tutelle d’organisations nationales (étaient concernés des groupes trotskystes constitués au Nicaragua, au Costa-Rica et au Honduras, ainsi qu’en République dominicaine), ainsi que d’exclusion d’une direction de fraction internationale, c’est-à-dire d’un courant dans sa totalité, constituait une claire déclaration de scission. Tout cela, au nom du fameux « centralisme démocratique », de plus « international », que beaucoup de trotskystes, hélas, n’avaient pas appris de Lénine et Trotsky mais de Zinoviev, à l’époque de son règne à la tête de l’Internationale communiste et de la transition entre la révolution bolchevique et sa dégénérescence bureaucratique-stalinienne.

Le fait que la FB et les groupes trotskystes d’Amérique centrale n’aient pas été officiellement, « juridiquement » exclus, ne changeait rien à cette réalité. Il a été « reproché » à la FB de ne pas s’être rendue au « congrès mondial de la IV° Internationale », organisé en Europe quelques semaines plus tard. Mais pour y faire quoi ? Se faire exclure officiellement ? Cela n’aurait eu aucun sens, d’autant que la principale composante de la FB, le PST (Parti socialiste des travailleurs) d’Argentine, luttait alors dans la clandestinité et les conditions les plus difficiles – il eut dans ses rangs près de 100 morts et disparus – contre la dictature de la junte militaire.

Le SU, le SWP et leur rapport au sandinisme dans les années 1980

Dans les années suivantes, le courant mandéliste définit le Nicaragua comme étant une « dictature du prolétariat » depuis le 19 juillet 1979, quoique non consolidée et se trouvant encore dans une première phase, non directement socialiste ; le FSLN étant, naturellement, une grande direction révolutionnaire. Ces positions n’ont jamais fait l’objet d’aucune rectification, sans parler d’autocritique. La « IV° Internationale »-Secrétariat unifié n’a, notamment, jamais expliqué comment une simple défaite électorale (en 1990) avait pu, sans grand combat de classe ni défaite significative sur ce terrain, mettre un terme à la dite « dictature du prolétariat » en faisant revenir le pays au stade de vulgaire Etat bourgeois. Au cours des années 1980, les militants du SU ont régulièrement passé leurs vacances dans des « brigades » pour le Nicaragua, non bien sûr pour combattre, mais pour y ramasser le café ou le coton tout en faisant du tourisme révolutionnaire. Et comme en rend compte un autre article de ce dossier [7], l’essentiel des positions de 1979 sont toujours défendues aujourd’hui.

Au même moment l’autre composante qui demeurait membre du Secrétariat unifié, celle du SWP étatsunien et de ses partisans internationaux, est allée encore plus loin, en considérant que non seulement le FSLN mais aussi le Parti communiste cubain (surtout lui), le FMLN salvadorien et le Parti communiste vietnamien, étaient d’authentiques directions révolutionnaires qui menaient le combat pour le socialisme dans les faits, pas seulement dans les discours comme s’en contentaient les trotskystes. Et qu’en conséquence, il fallait abandonner toute idée de construire une IV° Internationale, quelle qu’elle soit. Les sections et groupes nationaux de ce courant rompirent, en ordre dispersé, au cours de cette même décennie.

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NOTES DE BAS DE PAGE

[1Les auteur-e-s précisent avoir été membres, respectivement en Argentine et en France, de la Tendance (lancée en 1977) devenue Fraction (1978) bolchevique, puis de son successeur la LIT (Ligue internationale des travailleurs, fondée en janvier 1982).

[2Humberto Ortega, Epopeya de la insurrección. Nicaragua siglo XX : Pensamiento y acción, análisis histórico, narración inédita, 2010, Managua, Lea Grupo Editorial, Managua, p. 493 et 496-500.

[5Intercontinental Press, 24 septembre 1979.

[6Ces citations sont extraites de comptes rendus ronéotypés des réunions en question, qui à notre connaissance n’ont jamais été disponibles sur Internet.

[7« Nature et bilan du sandinisme ».
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