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#5décembre

Lycée Montaigne à Paris : casqués, des militants d’extrême-droite cassent une tentative de blocage

Ce matin, Action Française s’est rendue devant le Lycée Montaigne dans le sixième arrondissement de Paris, afin de déloger les lycéens grévistes. L’administration dément la présence du groupe royaliste et nie toute action de blocage organisée par les élèves.

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Crédit photo : Twitter

A 10H, le compte @Action française publie des photos d’une action menée devant le Lycée Montaigne. On y voit un petit groupe de personnes casquées et masquées, enlever des poubelles et allumer un fumigène. L’administration du Lycée concerné dément quant à elle tout évènement ce jeudi matin.

Un peu plus tard, le journaliste Nicolas Ropert affirme que le lycée est débloqué, action également confirmée par nos sources. Mais selon RMC, il s’agirait des membres du personnel de l’établissement qui auraient eux même délogés les élèves. Là aussi, l’administration dément toute action. Selon eux, « Il ne s’est rien passé » .

Pourtant tout porte à croire qu’Action Française aurait bel et bien délogé les élèves soutenant la grève du 5 décembre. La photo du journaliste montre le personnel nettoyer devant le lycée des détritus qui sont déjà présents sur les photos du groupe d’extrême droite. Ce qui pourrait donc prouver qu’ils aient bien eux même débloqué le lycée. Le Lycée Montaigne a déjà été en proie aux actions du groupe royaliste, coutumier de ce type d’action dans les établissements scolaires du sixième arrondissement.
Un lycéen nous a confirmé l’attaque du groupe royaliste.

En mettant sous silence ce déblocage du lycée, l’administration tente de se couvrir. « Les élèves sont tranquillement en cours » nous dit-on, « il n’y a rien eut ici ». Pourtant, à croire les photos, il y a pourtant eu une action de déblocage de l’Action Française que l’établissement préfère nier leur présence n’assumant pas que l’extrême-droite a été bien utile pour faire la sale besogne.

En ce jour de grève générale, les groupes d’extrême droite sont bel et bien de sortie et n’hésitent pas à s’en prendre aux étudiants et lycéens. A Montpellier, un étudiant de l’université Paul Valéry a été agressé au couteau par un membre d’un groupuscule d’extrême droite.

Cette action montre que les groupes d’extrême droite se disant défenseurs de la classe ouvrière contre la politique de Macron sont au contraire les premiers à casser les grèves, et sont donc des ardents défenseurs de la bourgeoisie en période de forte contestation sociale.


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