Répression
Nantes. Une femme enceinte blessée à la tête par un tir de grenade policier dans la manifestation
Selon le média Contre Attaque, à Nantes, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, une femme a été blessée à la tête par une grenade tirée par la police. Une violence scandaleuse, résultat direct de la répression de la manifestation par les forces de police.
mardi 7 février
Crédits photo : Contre Attaque
Alors que les manifestations contre la réforme des retraites de ce 7 février sont toujours en cours dans plusieurs grandes villes comme à Paris, Strasbourg ou Lyon, le média Contre Attaque a relayé une scène scandaleuse de violence policière à Nantes, en marge de la manifestation. Une jeune femme enceinte a été blessée à la tête suite à un tir de grenade par la police au cours de la manifestation.
Nantes : une femme enceinte gravement blessée à la tête par un tir de grenade ce mardi.
Cortège nassé et attaqué non stop par un dispositif hallucinant.
La sauvagerie policière a encore franchi un cap aujourd'hui. pic.twitter.com/Oun98NjW9u
— Contre Attaque (@ContreAttaque_) February 7, 2023
Selon le média, cette violence est le résultat du dispositif de répression mis en place par les forces de police pour encadrer la manifestation. En effet, lors de la manifestation nantaise, la police a procédé à des nasses et a gazé à plusieurs reprise les cortèges. Déjà lors de la dernière journée de mobilisation à Nantes, mardi 31 janvier, la police avait gazé et réprimé la manifestation et procédé à plusieurs interpellations.
Ce cas de brutalité policière dans le cadre d’une manifestation contre la réforme des retraites vient rappeler que les forces de police sont prêtes à tout moment à réprimer violemment le mouvement en cours. Elles l’ont montré ce matin sur les lycées où des policiers sont intervenus pour débloquer violemment des lycéens qui occupaient l’entrée de leur établissement au lycée Racine à Paris.
Face à cette énième violence policière, refusons toute intimidation ! Solidarité à cette victime à Nantes ainsi qu’à toutes les victimes de violences policières dans les mobilisations et dans les quartiers populaires.