×

Répression policière

Nantes : une reporter radio en garde à vue depuis 40h - Nantes Revoltée

Vu sur Nantes Révoltée. Anaïs se trouvait, mercredi soir, 5 février, sur les lieux d'une action décidée au sein de l'Assemblée des luttes, menée contre le Centre Leclerc d'Atlantis. Face aux violences des membres de la sécurité qui s'en sont pris à un couple de militants, elle a voulu s'interposer et s'est retrouvée placée en garde à vue par les flics de la Compagnie Départementale d'Intervention. [...] elle est détenue au commissariat Waldeck Rousseau, à Nantes, sans avoir pu joindre ses proches et surtout sans aucun avocat, puisque eux aussi sont en grève.

Facebook Twitter

Nantes Revoltée

A Nantes, beaucoup ont déjà croisé la route d’Anaïs. De toutes les manifestation, avec son dictaphone, souriante et calme, elle couvre depuis des années les différentes mobilisations. Membre de plusieurs collectifs, elle est de celles et ceux qui font vivre les médias indépendants locaux. Mercredi soir, elle était présente lors d’une action organisée dans le cadre du mouvement social en cours, dans le centre commercial Atlantis.

Une personne présente raconte : « une vingtaine de militants était engagée dans les caisses avec des caddies pleins […] Une soixantaine de vigiles étaient alignés face aux caisses. Ils étaient sur les nerfs. Ils s’en sont pris à un jeune couple et ont commencé à violenter le garçon, dont je ne connais pas le nom. Ils étaient quatre sur lui, qui criait qu’il étouffait. Anaïs et G. se sont interposées, et ça a commencé à ressembler à une mêlée quand ils ont essayé d’emmener le garçon en le tenant par les deux jambes et les deux bras. »

Arrêtée sur place, Anaïs est depuis 40 heures en cellule. Probablement accusée de « violences » imaginaires. Une situation inacceptable, inquiétante, révoltante. Une nouvelle attaque contre les médias indépendants.

Voici un communiqué publié par un de ses amis :

« Au sein du Bruitagène et de l’Acentrale, Anaïs construit depuis des mois la bande-son des révoltes et des mobilisations, déterminée à faire entendre les violences d’un gouvernement acharné à détruire nos solidarités sociales l’une après l’autre.

Anaïs se trouvait, mercredi soir, 5 février, sur les lieux d’une action décidée au sein de l’Assemblée des luttes, menée contre le Centre Leclerc d’Atlantis. Face aux violences des membres de la sécurité qui s’en sont pris à un couple de militants, elle a voulu s’interposer et s’est retrouvée placée en garde à vue par les flics de la Compagnie Départementale d’Intervention. [...] elle est détenue au commissariat Waldeck Rousseau, à Nantes, sans avoir pu joindre ses proches et surtout sans aucun avocat, puisque eux aussi sont en grève.

La répression qui s’abat de plus en plus sur ceux qui luttent, qu’ils soient syndicalistes, militants ou artistes, ne fait que renforcer nos convictions qu’il faut abattre un système politique au service de l’argent-roi. Qu’ils soient préfets ou procureurs, commissaires ou ministres, la place des donneurs d’ordre qui font régner la répression est en prison. La police est le dernier rempart qui les protège, et nos luttes finiront par les faire condamner un par un. En commençant par innocenter Anaïs, seulement coupable d’avoir contré la violence de ces milices de grande surface, complices d’une police qui n’est payée que pour faire régner l’injustice. »

Libérez Anaïs ! Solidarité avec tous les reporters indépendants. Liberté pour toutes et tous !


Facebook Twitter
Salaires des fonctionnaires : Guérini ne donne même pas de miettes, il faut un plan de bataille !

Salaires des fonctionnaires : Guérini ne donne même pas de miettes, il faut un plan de bataille !

Attaque au couteau sur des enfants : la macronie et l'extrême-droite dans une course à l'instrumentalisation

Attaque au couteau sur des enfants : la macronie et l’extrême-droite dans une course à l’instrumentalisation

Du 23 au 28 août : participe à l'université d'été de Révolution Permanente !

Du 23 au 28 août : participe à l’université d’été de Révolution Permanente ! 

Fonds Marianne. Derrière la démission du préfet Gravel, un scandale d'État

Fonds Marianne. Derrière la démission du préfet Gravel, un scandale d’État

Article 40 : l'ultime coup de force de la macronie pointe l'impuissance de la stratégie de l'intersyndicale

Article 40 : l’ultime coup de force de la macronie pointe l’impuissance de la stratégie de l’intersyndicale


413 milliards d'euros pour la guerre : l'Assemblée nationale approuve l'escalade militariste

413 milliards d’euros pour la guerre : l’Assemblée nationale approuve l’escalade militariste

Abrogation de la réforme des retraites : la macronie confirme interdire tout vote à l'Assemblée

Abrogation de la réforme des retraites : la macronie confirme interdire tout vote à l’Assemblée

A la veille du 6 juin, priorité au dialogue avec le patronat pour les directions syndicales

A la veille du 6 juin, priorité au dialogue avec le patronat pour les directions syndicales