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Un différend familial

Nouvelle tuerie aux Etats-Unis : 26 personnes tuées durant un acte religieux

Cinq semaines après la tuerie de Las Vegas - qui avait été, rappelons-le, revendiquée par Daesh avant que cela ne soit démenti, les États-Unis sont à nouveau frappés par un massacre par arme à feu. Jusqu’à maintenant, les motivations de l’assaillant, retrouvé mort dans sa voiture après la fusillade pourraient être dû à un différend familiale.

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C’est dans un hameau de 400 habitants au Texas que le drame a eu lieu. Armé d’un fusil d’assaut et vêtu d’un gilet pare-balles, l’homme a fusillé la First Baptist Church de Sutherland Springs avant d’y rentrer. C’était l’heure du service dominical et 26 personnes sont mortes, 20 autres sont blessés.
Les autorités n’ont pas communiqué l’identité du tireur, mais d’après plusieurs médias américains, il s’agirait d’un ex-militaire de 26 ans, renvoyé de l’armée de l’air après un passage en cour martiale en 2012. Il vivait en périphérie de San Antonio, une des grandes villes du Texas. Par ailleurs, il aurait aussi été mis en cause devant la justice militaire pour l’agression de sa femme et de son enfant.
Si cet ex-militaire a réussi à prendre la fuite, il a été retrouvé mort dans son véhicule peu après, sans que l’on sache s’il s’est suicidé ou si quelqu’un lui a tiré dessus. Pour le président Donald Trump, qui a encouragé le port et la vente d’arme à feu, ce serait "La santé mentale est le problème ici (...) Ce n’est pas une question liée aux armes ». Depuis le début de l’année on décompte 13 158 morts. Pour se dédouaner de sa politique, le président préfère parler d’une fusillade "terrifiante" et d’un "acte diabolique ». A Tokyo, où il est actuellement, il a déclaré "Nous avons le cœur brisé. Nous nous rassemblons, nous unissons nos forces (...) A travers les larmes et notre chagrin nous restons forts".

Face à cette nouvelle tuerie, ce n’est pas à la manière de Trump qu’il faut réagir. Car les lois anti-terroristes et sécuritaires sont bel et bien inefficaces. Ce lundi 6 novembre, Gun Violence Archive recensait 307 fusillades de masse depuis le début de l’année 2017, soit quasiment une par jour. Et ne figurent pourtant dans ce réel décompte que les fusillades au cours desquelles au moins quatre personnes ont été tuées ou blessées au même endroit par un seul assaillant. Ne nous faisons donc aucune illusion sur les mesures répressives que l’État impose aux populations pour "répondre au problème du terrorisme", à l’instar d’un État d’Urgence inscrit dans la Constitution sous couvert de loi antiterroriste.


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