La direction parle d’une activité pénalisée depuis plusieurs années par la baisse de ses marges du fait d’une forte concurrence et de la faible inflation, mais cette entreprise du CAC 40 cherche surtout à doubler sa rentabilité opérationnelle et à atteindre un chiffre d’affaires d’au moins 3 milliards d’euros en 2020, contre 2,9 milliards d’euros en 2016.

Pour ce faire, le groupe, qui est connu pour couper l’eau de façon illégale continu de s’attaquer à ses 12.400 salariés (en France). Véolia va non seulement supprimer 572 postes d’ici à 2020 mais va aussi faire « évoluer » 987 « au travers de mobilités géographiques et fonctionnelles. »

Sur 572 suppressions de postes, 291 porteront sur la fonction de relation clientèle, les clients apprécieront, et ainsi seules 3 des 10 plateformes d’appels actuelles vont être conservées : Liévin, Vaux-en-Velin et Montpellier. Ces trois centres se concentreront sur les appels « à valeur ajoutée, plus complexes », tandis que les sept autres seront fermés en 2018 et 2019. Une partie de l’activité sera robotisée, une autre externalisée.

Après trois plans de départs volontaires entre août 2014 et janvier 2017, qui ont entraîné au total 943 départs, il s’agit du premier plan de départs contraints.

Mais Franck Le Roux, représentant de la CGT a affirmé qu’ils n’accepteraient pas « ces suppressions d’emploi, surtout par licenciement sec », en évoquant « des départs volontaires pour commencer et des départs contraints » ensuite faute de volontaires en nombre suffisant.