Rosa Luxembourg, interprétée par Nina-Paloma Polly, est une icône du militantisme allemand, cofondatrice du mouvement spartakiste, féministe et révolutionnaire.

Rosa parle de la nature, de son amour pour les animaux, des paysages qu’elle aime voir. Elle parle du communisme, en restant lucide sur le « communisme » russe qui se développe tragiquement sous Staline.

Les lumières de la Maison des Metallos restent allumées et le plateau est nu. Une femme commence à parler depuis le public. Rosa fait partie de la masse dans la salle. Elle s’adresse à nous sans détours. Les textes portés sont extraits des lettres écrites par Rosa Luxembourg. Ses mots résonnent dans l’espace et traversent le temps.

Sa voix douce et la lumière tamisée bercent le public. On l’écoute passer des animaux à la révolution. Elle veut l’égalité et la justice, et retourner à la campagne. Elle tient un discours logique et calme sur la nécessité de s’organiser pour lutter. Une thématique toujours actuelle.

Elle porte un jean et un t-shirt blanc. Pas de costume particulier, Rosa est ici et maintenant, avec nous sans distinction.

Rosa/ Nina se ballade dans la salle, en évitant de monter sur scène. Il n’y a pas de hiérarchie.
Elle délivre un message d’espoir, convaincue que le capitalisme doit s’écrouler et propose des idée pour changer la société.

La lumière baisse, la journée se finit, elle quitte la salle et le spectacle se termine comme il a commencé. Avec une femme seule qui prend la parole pour dénoncer une société qu’elle ne cautionne pas.

Mis en scène par Sebastien Accart, la pièce fait le lien entre luttes passées et combats d’aujourd’hui et ceux à venir. Son message est clair : tant que la classe ouvrière n’est pas gagnante, elle devra se battre.