Les restructurations liées au pacte ferroviaire ainsi que le management inhumain qui domine aujourd’hui à la SNCF sont aujourd’hui responsable d’un véritable désastre social dans l’entreprise. On compte depuis plusieurs années, une cinquantaine de suicides de cheminots et cheminotes par an (57 en 2017), faisant de l’entreprise ferroviaire un nouveau « France Telecom ».
Sud Rail, la CGT Nord Pas de Calais, la CFDT Hauts-de-France, l’UNSA ferroviaire, ont ainsi signé un communiqué dénonçant les risques psycho-sociaux liés aux réorganisations et restructurations. Face aux annonces de la direction, qui déclare vouloir poursuivre ses restructurations quitte à faire des sacrifices, ces organisations syndicales annoncent leur décision de ne plus siéger dans les instances CSE (Comité social et économique), CSSCT (Commissions santé, sécurité, et conditions de travail), et groupe de travail SAS2020 pour une durée indéterminée, affirmant que leur place est « à côté de celles et ceux qui souffrent, pas à côté de celles et ceux qui créent ces souffrances ».
Ils prévoient une action devant la direction régionale de la SNCF le 27 juin.
Nous reproduisons ci-dessous leur communiqué.