Dans les tribunes du stade de Brême, grande ville portuaire du nord de l’Allemagne à la tradition cosmopolite, militaire et révolutionnaire - notamment en 1918 et en 1919 dans la révolution spartakiste - on vient de déployer une grande banderole pour Théo, violé par la police française. Une solidarité affichée dont la portée symbolique est immense mais qui a aussi pour ambition de mettre en acte un fait politique : ce qui se passe dans tous les pays du monde a un impact sur chacun d’entre nous et pas seulement symboliquement. Les camarades allemands, de par leur histoire et leur présent semblent le comprendre mieux que personne. Honneur à eux, solidarité pour Théo et toutes les victimes de répressions et d’arbitraires policiers, ici comme partout. Que vive notre solidarité internationale, elle fait bien plus que notre force.
Banderole pour Théo dans un stade de Brême en Allemagne. Propre. pic.twitter.com/15BhahNYc2
— Louis Witter (@LouisWitter) 14 février 2017