×

Pour l’amour de Simone

Théâtre. La vie de Simone de Beauvoir, une ode à l’amour libre

A propos de la pièce « Pour l'amour de Simone », au Théâtre du Lucernaire, jusqu'au 15 octobre 2017.

Facebook Twitter

Crédits photo : Sipa

Quatre fauteuils, une table et du whisky sont déjà sur scène. Les comédien-nes entrent sur un enregistrement de Simone de Beauvoir. Elle explique qu’être une femme ce n’est pas une donnée biologique. « On ne naît pas femme on le devient » écrira-t-elle. La voix de l’autrice résonne.

Les personnages, un homme et trois femmes, s’installent en demi-cercle. Le public est englobé. Lumière douce, en intimité.
Ces femmes sont toutes à la fois Simone et narratrices. Une blonde, une brune et une plus âgée. Elles portent toutes les trois un haut blanc et un pantalon noir. Trois Simone différentes liées par leur costume pour montrer la complexité de la personne. Simple, sans artifice.
L’homme incarne les amants, Jean-Paul Sartre, et narre aussi ce qui n’est pas joué.

Les personnages se parlent en étant face au public, par lettres interposées. Elles et il les tiennent dans leurs mains ou elles sont posées près d’elles et lui. Nous sommes un peu plus dans l’intimité des couples en entendant leur correspondance privée.

Dès le début, Simone annonce comment elle mène sa vie amoureuse. Elle et Jean-Paul sont marié-es, il et elle s’aiment. Mais il et elle ne s’empêchent pas d’avoir des amants et des maîtresses. Un amour sans contraintes qui leur permet de vivre leur relation sans frustration, sans mensonge, dans le respect de leurs partenaires. Leur consigne étant de tous se dire. Aussi des relations avec des femmes. Simone aime une personne sans distinction de genre. Elle explore les corps, à la recherche de plaisir et de découvertes.

Ce spectacle sur les amours de Simone de Beauvoir est un hommage à l’amour libre. Les comédiennes incarnent une femme libre, émancipée, qui mène la vie amoureuse et sexuelle qu’elle souhaite.

Crédits photo : Michel Slomka


Facebook Twitter
Servir la révolution par les moyens de l'art. Il était une fois la FIARI

Servir la révolution par les moyens de l’art. Il était une fois la FIARI

Flic, schmitt ou condé ? Ne pas se tromper

Flic, schmitt ou condé ? Ne pas se tromper

Don't worry darling : oppression patriarcale et « male tears » contemporaines

Don’t worry darling : oppression patriarcale et « male tears » contemporaines

« Le monde réel est Harkonnen » : Dune 2, blockbuster anticolonial ?

« Le monde réel est Harkonnen » : Dune 2, blockbuster anticolonial ?


« Pauvres créatures » : un conte philosophique ambigu sur l'émancipation féministe

« Pauvres créatures » : un conte philosophique ambigu sur l’émancipation féministe

La poupée et la bête : tragédie et amour dans le dernier film de Bertrand Bonello

La poupée et la bête : tragédie et amour dans le dernier film de Bertrand Bonello

CCCP : rock alternatif et « fin des idéologies » en Italie

CCCP : rock alternatif et « fin des idéologies » en Italie

A la Berlinale, le soutien de cinéastes à la Palestine s'exprime malgré la répression d'État

A la Berlinale, le soutien de cinéastes à la Palestine s’exprime malgré la répression d’État