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Répression

Toulouse. Des centaines de manifestantes pour le droit à l’IVG, réprimées et gazées

Alors que partout dans le monde, les femmes se battent pour défendre le droit à l’avortement, Toulouse n’a pas fait exception en ce 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement. Une manifestation qui n'a pas plu à la préfecture, qui a décidé de la réprimer sans ménagements.

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En France, même s’il est légalisé, l’avortement est parfois difficile d’accès, notamment pour les femmes les plus précaires, à cause des plans d’austérité qui visent la santé et engendrent la fermeture de lits et de centre IVG en premier lieu. C’est donc pour le droit et l’accès réel et pour toutes à l’IVG en France et dans le monde que plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce 28 septembre dans les rues de Toulouse.

La manifestation est partie du métro St Cyprien et devait arriver place du Capitole. Mais au niveau du pont neuf, quelques centaines de mètres seulement après le départ, le cortège n’a pas pu continuer son parcours : la police a empêché l’accès au pont. Les manifestants se sont fait gazer et frapper après avoir essayer de passer. Une répression qui s’abat fréquemment dans la ville rose et ailleurs, en particulier lorsqu’il s’agit de mobilisations féministes.

Une interprétation toute macronienne de « la défense des droits des femmes », « grande cause [d’un] quinquennat » qui s’attaque toujours plus aux services publics et à la santé, remettant en cause dans les faits la possibilité d’avorter dans de bonnes conditions, voire d’avorter tout court.

La manifestation a ensuite rejoint le pont St Pierre par les quais, le long du canal. Après une bonne heure sur le pont, à tenir tête aux policiers qui bloquaient le pont. La manifestation a fini par se disperser pour rejoindre le point départ, en faisant retentir la ville de chants féministes.

Durant toute la manifestation, le cortège a avancé au son de la batoucada et de nombreux slogans tels que « Nous sommes fortes, nous sommes fières et féministes et radicales et en colère » ou encore « solidarité avec les femmes du monde entier ». Une combativité qui montrait qu’en dépit des tentatives d’intimidation au travers de la répression policière, les femmes en lutte n’ont pas dit leur dernier mot.


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