×

Racisme

Une « priorité nationale » pour les HLM : la nouvelle mesure raciste de Le Pen

Ce vendredi matin, Marine Le Pen a affirmé vouloir appliquer la « priorité nationale » aux logements sociaux et privilégier les « Français modestes ». Avant la présidentielle, Le Pen déroule son programme xénophobe.

24 septembre 2021

Facebook Twitter

Vendredi matin, lors d’une conférence de presse à Metz, Marine Le Pen a affirmé qu’elle souhaitait appliquer la « priorité nationale » dans les logements sociaux. « [Ce sont] d’abord, en priorité, les Français, et particulièrement les Français modestes qu’il faut loger » a-t-elle dans la pure tradition xénophobe et raciste de son parti. Dans le même temps, elle a affirmé sa volonté, si elle est élue, d’étendre son concept xénophobe de « priorité nationale » en l’inscrivant dans la Constitution via un référendum.

Comme d’habitude, le projet « social » de Le Pen se réduit à opposer les classes populaires françaises et les ménages immigrés en faisant passer ces derniers pour des privilégiés alors qu’ils sont parmi les plus précaires. Ainsi, l’Insee note que le niveau de vie moyen des personnes immigrées en France est inférieur de 20% à celui des personnes non-immigrées, avec autour de 423 euros de moins par mois.

Mais si Le Pen tape sur les ménages immigrés, elle est en revanche la première défendre les véritables privilégiés. D’ailleurs, sa campagne est parsemée de gages au patronat. Il y a quelques semaines la candidate du Rassemblement National affirmait ainsi être opposée à l’augmentation des salaires et plus récemment, elle prônait la privatisation de l’audiovisuel public ou insistait sur sa volonté de rembourser la dette publique.

Pour la numéro 1 du Rassemblement National, la seule réponse à la question de la pauvreté et de la misère sociale c’est le racisme et la division des classes populaires et les cadeaux au patronat. Sa démagogie raciste cache ainsi mal un projet bourgeois.

Face à ces déclarations réactionnaires, il s’agit de lutter pour des logements pour tout le monde, ménages immigrés comme non immigrés. Plus largement, il s’agit de lutter contre la division des classes populaires et des travailleurs entre eux et de réaffirmer que le patronat et le gouvernement sont ceux qui doivent payer la crise.


Facebook Twitter
Douze maires du 93 convoqués pour avoir défendu la nécessité d'un plan d'urgence dans l'éducation

Douze maires du 93 convoqués pour avoir défendu la nécessité d’un plan d’urgence dans l’éducation

Mathilde Panot convoquée par la police : face au nouveau saut répressif, il faut faire front !

Mathilde Panot convoquée par la police : face au nouveau saut répressif, il faut faire front !

Révolution Permanente débarque sur Twitch à partir de dimanche

Révolution Permanente débarque sur Twitch à partir de dimanche

Contre le délit d'opinion, pour défendre notre droit à soutenir la Palestine : il faut faire front !

Contre le délit d’opinion, pour défendre notre droit à soutenir la Palestine : il faut faire front !

« Plan de stabilité » du gouvernement : la Cour des comptes et le FMI font pression

« Plan de stabilité » du gouvernement : la Cour des comptes et le FMI font pression

Compte épargne temps : les directions syndicales s'entendent avec l'U2P pour aménager la misère

Compte épargne temps : les directions syndicales s’entendent avec l’U2P pour aménager la misère

Rima Hassan convoquée par la police : un nouveau cap dans la criminalisation des soutiens à la Palestine

Rima Hassan convoquée par la police : un nouveau cap dans la criminalisation des soutiens à la Palestine

« C'est le moment de faire front face à la répression » - Anasse Kazib et Elsa Marcel au Media

« C’est le moment de faire front face à la répression » - Anasse Kazib et Elsa Marcel au Media