Crédit photo : Révolution Permanente
Ce vendredi, Macron était à Gare de Lyon pour fêter les 40 ans du TGV en compagnie du ministre des transports Jean-Baptiste Djebbari et du PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou. À cette occasion, un rassemblement était organisé par le syndicat Sud Rail pour dénoncer l’ouverture à la concurrence des transports publics et la casse du service public. Problématique d’autant plus saillante que ce matin, Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, annonçait la suppression prochaine de 2 000 à 3 000 postes.
Le rassemblement a été réprimé par la police, armée de boucliers et de matraques, qui a empêché les cheminots mobilisés d’accéder au hall où Macron était présent. Les policiers ont nassé les cheminots, qui ont fini par réussir à forcer le passage.
Pendant que Macron déploie une opération de communication pour célébrer les 40 ans du TGV, il réprime les cheminots – sans qui les transports publics ne tourneraient pas – qui dénoncent leurs conditions de travail dégradées ainsi que la casse du service public.
La police empêche les cheminots d'accéder au Hall 2 de la gare où Macron fait un discours avec Farandou et Djebbari
⬇️#toutlemondedetestelapolice pic.twitter.com/8HfTmFuaXL— Révolution Permanente (@RevPermanente) September 17, 2021
La police avec boucliers et matraques nasse les cheminots à Gare de Lyon venus protester contre la venue de Macron pour les 40 ans du TGV
⬇️#toutlemondedetestelapolice pic.twitter.com/AuPZCRGKhp— Révolution Permanente (@RevPermanente) September 17, 2021
La police empêche les manifestants de sortir de la nasse. Les cheminots arrivent à forcer le passage. Pendant que Macron et le PDG de la SNCF fêtent les 40 du TGV, la police nasse et réprime des cheminots à Gare de Lyon sur leur lieu de travail#toutlemondedetestelapolice
⬇️ pic.twitter.com/xaOdwz6HTs— Révolution Permanente (@RevPermanente) September 17, 2021