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Violences policières

VIDEO. Place d’Italie : interpellations de manifestants et violences policières en série

En fin de cortège, à Place d'Italie, une série d'interpellation très violentes a frappé les manifestants. Les CRS, la BAC et la CSI ont visiblement les mains libres pour empêcher tous les manifestants de continuer à pouvoir continuer à manifester.

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Le bal a été ouvert ce matin même par l’arrestation, selon le ministère de l’intérieur, de trois Espagnol se revendiquant des « black blocs » qu’il décrit comme « lourdement équipés ». Et pour commencer : empêcher l’accès aux lieux de manifestation : 10 lignes de métro sur 14 sont touchées par des fermetures.

Deuxièmement impressionner par le nombre, et la menace meurtrière que représentent les forces de répression : « Le dispositif mobilisé », a annoncé le secrétaire d’Etat à l’intérieur, Nunez, sera un dispositif d’ampleur exceptionnelle, mobile, réactif…. ». Il est là : comme nous le décrit une manifestante : « des CRS partout, la bac, la gendarmerie mobile qui quadrillent les rues, super impressionnant »… Des barrages et plein de motos, des voltigeurs qui passent et repassent ».
Des contrôles préventifs aléatoires ont été signalés très tôt par plusieurs de nos contacts dans plusieurs endroits de Paris. A la gare Saint Lazare, dès 7h30, une vingtaine de policiers procèdent à des contrôles aléatoires des sacs parmi les quelques personnes présentes à l’entrée du bâtiment.

Objectif, contrôler, refouler mais aussi, par la même occasion impressionner et humilier : les témoignages que nous recueillons le précisent : « fouille systématique des gens qui essayent de passer pour aller au rendez-vous à Montparnasse ; fouille au corps, fouille des coutures du pantalon, entre les jambes, palpation devant tout le monde ». Au point que les manifestantes s’avertissent entre elles : « Les filles qui sont à Montparnasse préviennent que les flics font des fouilles au corps en faisant même ouvrir les pantalons ».

En brandissant le spectre d’un Paris transformé en « capitale de l’émeute » et d’une fête du travail devenue un 1er mai « noir et jaune », Macron cherchait à justifier par avance, la répression qui s’abat sur une fête traditionnelle des travailleurs. Comme le déclare cette manifestante : « C’est la fête des travailleurs, et non, ils n’ont pas le droit de faire la fête. C’est une journée triste ».

Mais au-delà de la tristesse, il est probable qu’une telle démonstration de force d’un Etat qui ose aller aussi loin dans la démonstration de son caractère autoritaire et répressif, suscitera plus de colère que de tristesse et plus de solidarité que de division dans les rangs des travailleurs et des opprimés qui sont dans les rues aujourd’hui.


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