Policier : "Eh va te faire enculer pédé... Amène ta gueule et je te la rectifie moi ..." Contexte : Le 25 janvier 2020, suite à un rassemblement devant le commissariat de police de Besançon en soutien à deux manifestants Gilets Jaunes qui avaient été arrêtés plus tôt dans —> pic.twitter.com/5LnQ3Qrv4w
— Emma Audrey (@emma_audrey_fr) January 26, 2020
Nous relayons ci-dessous le récit de la journaliste, Emma Audrey, qui a filmé ces images :
Policier : "Eh va te faire enculer pédé... Amène ta gueule et je te la rectifie moi ..." Contexte : Le 25 janvier 2020, suite à un rassemblement devant le commissariat de police de Besançon en soutien à deux manifestants Gilets Jaunes qui avaient été arrêtés plus tôt dans la journée, un policier gaze à bout portant une manifestante et se met à insulter les manifestants. Cela intervient suite aux slogans des manifestants contre la police. Des jets de grenades de gaz lacrymogènes et une grenade de désencerclement (ou assourdissante, pas pu trouver le conteneur) ont été effectués, sans sommations. La personne qui s’est fait gazer à bout portant, a mis plus de 15 minutes à reprendre ses esprits...
Dispersion sans somation des manifestants avec des grenades lacrymogènes et (ce qui semble être) une grenade de désencerclement jetée à hauteur de la tête, gazage à bout portant et insultes homophobes devant le commissariat de police, le 25 janvier 2020. Bienvenue à #Besançon pic.twitter.com/hVR5FpKpVC
— Emma Audrey (@emma_audrey_fr) January 27, 2020
Nous sommes le 27 janvier 2020. Cela fait 45 heures qu'aucun autre média n'a parlé des insultes homophobes, gazage à bout portant et dispersion avec gaz lacrymo et désencerlante sans sommation à Besançon. Je compte les heures que les "journalistes" mettent à se "réveiller"
— Emma Audrey (@emma_audrey_fr) January 27, 2020
Je viens d'avoir au téléphone la jeune femme qui a été gazée par le policier à bout portant. Il n'y avait pas de tension au moment des faits. Le policier lui avait demandé de changer de trottoir. Elle a répondu, oui mais en expliquant qu'elle avait le droit de rester -> pic.twitter.com/3epvLf3tZu
— Emma Audrey (@emma_audrey_fr) January 27, 2020