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Communiqués de l’union des syndicats CNT de Lille et de l'Action Antifasciste NP2C

[Vidéo] Lille. La police entre de force dans le local de la CNT, le saccage et interpelle 2 militants

Ce mercredi 20 avril à Lille, alors que la journée était marquée par une nouvelle manifestation contre la loi travail, elle s'est terminée par les agissements scandaleux de la police à l'encontre de la CNT. Une vingtaine de policiers sont entrés de force dans le local syndical de la CNT, défonçant la porte au bélier, saccageant l'intérieur, et interpellant deux militants. A l'extérieur, les forces répressives étaient déployées en nombre, pendant qu'un rassemblement s'est tenu spontanément pour exiger : "Libérez nos camarades !" Cette violente offensive de la police contre un local syndical et les militants est une nouvelle attaque contre le droit syndical, qui vise une fois de plus à criminaliser le mouvement social. Nous la condamnons fermement et exigeons la relaxe des militants interpellés.

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Communiqué de l’union des syndicats CNT de Lille suite à l’intrusion de la police dans son local de la rue d’Arras

Dans le cadre de la lutte contre la loi Travail, une manifestation a eu lieu ce mercredi 20 avril 2016 à Lille. Suite à celle-ci, quelques militant-e-s se sont retrouvé-e-s à la Maison des syndicats CNT, 32 rue d’Arras à Lille, pour ranger le matériel et faire le point. Ils/elles ont ensuite été rejoint-e-s par d’autres camarades.

C’est alors que des forces de l’ordre sont arrivées au local. Ils ont exigé de rentrer mais sans fournir aucun document légal. En l’absence de ces documents expliquant leur démarche et justifiant de leur droit, les militants présent-e-s leur ont refusé pacifiquement l’accès.

Les forces de l’ordre ont alors menacé de casser la vitrine. Elles ont fini par défoncer la porte au bélier, pénétrer dans le local, saccager une partie du matériel et procéder à une fouille en profondeur des lieux. Les militant-e-s présent-e-s ont gardé leur calme. Deux personnes ont été interpellées et sont actuellement retenues au commissariat central de Lille.

L’union des syndicats CNT de Lille dénonce et condamne avec force les violences policières, l’inacceptable intrusion des forces de l’ordre et la fouille de ses locaux.

Saccager un local syndical, c’est comme monter à l’assaut d’une Bourse du Travail. Un local syndical est un outil de défense pour les travailleurs/euses, un lieu d’accueil dans lequel les militant-e-s et les personnes qui nous sollicitent doivent pouvoir se retrouver en toute sérénité.

L’union des syndicats CNT de Lille réaffirme sa détermination dans la lutte contre la loi Travail. Ici comme ailleurs, ne nous laissons pas intimider par les violences policières !

Lille, 20 avril 2016


Post sur Facebook de l’Action Antifasciste Nord Pas de Calais

CE QU’IL S’EST PASSE HIER SOIR.
Dans les minutes qui ont suivi le saccage du local de la CNT à Lille et les violences policières qui eurent lieu au sein du local et dans le quartier, les flics ont choisi d’interpeller deux camarades de façons totalement hasardeuse, un policier présent déclarant même à un de ses collègues : « prends en pas qu’un, au moins deux ».
A ce moment, les gradés présents affirmaient les avoir interpellé pour avoir manifesté le visage couvert, ce qui est absolument faux, et aurait pu être prouvé par de nombreuses images de la manifestation. Par la suite, les policiers modifièrent leur version : désormais ils étaient arrêtés pour une vitrine du magasin printemps qui a été détruite par un jet de bouteille en verre. C’est la version qu’ils ont alors donné aux manifestants devant le commissariat et qu’ils propageaient à ce moment là à tous les relais de presse présents (les dépêches à ce moment le confirme).
Ensuite, face à l’énorme buzz médiatique de l’affaire (plus de 1000 partages des photos du local dévasté en quelques heures). La version policière prend alors une autre tournure bien plus grave pour nos camarades, à eux deux, ils auraient attaqué, de manière isolée et sans aucun témoin, 5 membres de la brigade anti criminalité, avant de réussir à prendre la fuite vers le quartier moulins.
Cette version est non seulement grotesque mais surtout mensongère. Elle implique de lourds risques judiciaires pour nos camarades, et l’on connaît parfaitement le rôle répressif que tient la justice dans les mouvements sociaux.
Qu’en est il de l’impunité des flics qui ont lynché au sol plusieurs dizaines de personnes dans la rue et dans le local ? Qu’en est il des gamins de 12 ans gazés au coin du quartier ?
Qu’en est il des mères de famille insultées par les membres de la bac et des motards alors qu’elles demandaient la raison d’un tel attroupement policier ?
La police est un ramassis de menteurs, de lâches ultra-violents entièrement dévoués à réprimer toute contestation, au service du PS aujourd’hui comme de la droite hier.
Il n’y a que deux camps, c’est eux ou c’est nous. Désormais ne nous laissons plus faire.


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